De Woody Allen, éd. 10/18, 223 p.A partir de 7,03 € sur Amazon.fr
Quand Woody Allen se met à rédiger des textes théâtraux, c'est bien sûr pour faire rire et nous faire grincer des dents avec ses ingrédients désormais bien connus : psy, sexe et un soupçon de perpétuel mensonge... Dans ses trois pièces il met en scène la bourgeoisie new-yorkaise qui sur les quais de l'Hudson ou à l'ouest de Central Park dessine une géographie du tourment léger.
La dernière pièce de la trilogie Central Park West est un peu la cerise sur le gâteau. Phyllis s'est faite plaquer par son mari, Sam. Elle cherche alors avec son amie Carol à identifier la vile coupable qui n'est autre que Carol. Phyllis en furie explose de rage et de remarques désopilantes. Mais quand dans le somptueux appartement entrent Howard, la mari de Carol et enfin Sam, la scène d'aveu tourne au délire verbal. Les personnages se giflent à coups d'insultes : Carol est une "crypto-pute", Phyllis "un nu plat catatonique" et Sam "une queue raide et sans morale". La chute façon Allen est plus que culottée.