Voilà que j’annonce la couleur rose à plusieurs personnes : j’ai assisté à une présentation des pâtés Hénaff par Thierry Marx. Et elles d’être surprises et de me regarder sceptiquement en reprenant “Thierry Marx et Hénaff”. Mais rien n’est impossible sur la planète Marx et Thierry nous a rappelé quelques anecdotes personnelles, telles que les repas “Hénaff pour les matafs” des jours de gros grain.
planète Marx dans la galaxie Hénaff
Qu’est-ce qui assure le succès de ce pâté (breton) qui désormais fait partie du patrimoine culinaire français ? Tout est bon dans le cochon, bien sûr et les pâtés sont réalisés à base de viande porcine avec un taux de graisse bien défini. Mais outre l’ingrédient, la conservation ne joue-t-elle pas la part essentielle du développement d’Hénaff ?
Mettez du “bon” avec un emballage sympathique et résistant à toute épreuve ainsi qu’une D.L.U.O. (date de péremption) que l’on peut presque négliger. Vous pouvez prévoir à l’avance, acheter à toute occasion (si ce n’est pas la première occasion, ce sera une suivante qui verra les larrons se régaler de ce “bon”), transporter partout ce “bon” produit. Outre le fait d’être bon, l’ingrédient est devenu économique et pratique. Le procédé de conservation est la clé de la réussite et Thierry Marx a découvert le poteau rose. Pourquoi ne pas conserver ses merveilleux sandwiches pastrami maison - crème d’oignons, selon le même processus qu’Hénaff. ? Du tendre et du savoureux, pour réconforter à tout moment, que ce soit pour pique-niquer sur le pouce ou l’herbe verte, sous les tourments violents des vents, etc.
Je rappelle que chacun a sa notion ou sa conception du “bon”. À suivre…
Hénaff, et na !
Et je vous invite à jouer : au jeu du petit cochon (vous savez, les petits cochons tous nus et estropiés à qui il faut fixer pâtes, oreilles, queue en tire-bouchons) et au jeu des 7 familles. Dans la famille Hénaff, je voudrais…
le grand-père qui enferme Hénaff dans ses sandwiches,
la grand-mère qui farcit ses tomates d’Hénaff,
le père qui tartine Hénaff sur ses toasts,
la mère qui dépose des dés d’Hénaff dans ses salades,
le fils qui mange Hénaff avec ses frites,
la fille qui accompagne ses haricots verts avec Hénaff.
Et merci aux voyageurs qui, lors de leurs escales, laissent des restes de pâtés Hénaff dans mon réfrigérateur. Cela me permet de goûter à ce fameux pâté qui n’est pas dans mes habitudes de consommation. Sourires.