Le silence se répand comme une onde
autour de la pierre tombée dans un lac immobile, béant,
où pas même l’écho ne peut sauver le passé.
Dans mon oeil quelque chose bouge
comme le jeu joyeux des cailloux du torrent
et puis il y a l’arbre
comme une ombre que je voudrais visiter
mais je reste pétrifié.
Il me semble que je ne peux bouger
qu’à la manière du tournesol,
en suivant le soleil.
(Radovan Ivsic)