Et voici qu’un mauvais furoncle perdu au milieu de l’Atlantique a décidé de nous pourrir la vie!
Ça a commencé, il y a plus d’un an pour quelques dizaines de milliers de britanniques et de néerlandais qui, trop gourmands, placèrent leur épargne dans ce paradis dont ils commirent l’erreur de ne pas sonder les abîmes pourris du néo libéralisme. Tout furoncle a pour origine un staphilocoque doré.
Ne pas fouiller le ventre de la Terre, se refuser à l'autopsie d'une économie pourrie et voila...
Patatras ! Les islandais votèrent non pour le remboursement, jugeant qu’ils n’étaient en rien responsables de la faillite de leurs banques même si le pays, devenu durant cet âge d’or l’un des plus riches du monde par habitant, s’était confortablement voilé les yeux.
Mais le furoncle est tenace au point de se lâcher désormais dans notre merveilleux ciel. Il eut pourtant le mauvais goût , pour le malheureux Président polonais, de crever un peu tard : Mais pour cet homme homophobe, partisan de peine de mort, anti-avortement, et j’en passe, eût-il fallu un miracle ?
Donc notre furoncle inonde de son pus la voix lactée et met à mal le transport aérien. Et maintenant ? Un jour, une semaine, un mois ?
Le temps passe et le nuage se charge de cendre. La bourse ne s’effondre pas ce qui prouve la sottise de nos économistes mais la suppuration l'atteindra. Car, même si le nuage devait aujourd’hui se dissoudre, les conséquences seront perceptibles dans les semaines qui viennent en termes de retombées économiques. Entre autres. On n’en parle pas. Pas encore.
Ce n’est qu’un début.