Cliquable
LAMIRAUD François
Photos NR, Jérôme Dutac
Autorisation du 03/02/2005
Lamiraud (Blois-CAC) a été le virtuel maillot jaune du TLC, pendant quelques minutes. Desniou (Saint-Cyr/Tours) a vécu une journée beaucoup plus difficile.
Enfin, est-on tenté de dire du côté de Chaumont-sur-Loire, quand Anton Samokhvalov semble se détacher dans la côte du château. Est-ce l'envol attendu des Russes du Blois-Cac 41 ? Non, Anton
se contente de faire le grimpeur…
De son côté, le Montoirien de Saint-Cyr/Tours, Bertrand Chéreau, se faufile dans la grande échappée du jour : « J'étais super-bien tout au long de l'étape. Mais je quitte le TLC ce
vendredi car, samedi, je dois courir à Dun-le-Palestel (Creuse) avec la sélection nationale de la gendarmerie. »
“ Les Katusha
font vraiment
ce qu'ils veulent ”
A l'inverse, sale temps pour Mathieu Desniou (Saint-Cyr/Tours), grand perdant de la journée. Retardé par une chute très douloureuse en tout début d'étape, il ne rentrera jamais sur la tête de
course : « Quelle poisse ! Alors que j'étais en 3e position du peloton, un accrochage avec le coureur me précédant s'est traduit par une chute. Malgré mes trente minutes de
retard et beaucoup de bobos, pas question de rentrer à la maison. Je vais peut-être même attaquer samedi ! » Déçu mais revanchard, Desniou est vraiment un gagneur.
Pour Lamiraud, scénario nettement plus agréable. On peut même dire que ça roule pour lui ! Une nouvelle offensive de sa part en a fait le leader virtuel du TLC durant quelques kilomètres.
« Pris dans l'une des chutes du début de course, j'ai voulu réagir aussitôt. Surtout, qu'aujourd'hui, j'avais des jambes de feu. Quand j'ai appris que j'étais leader virtuel, cela m'a
bien sûr stimulé. Mais cela ne fait pas tout. Je me suis surtout attaché à conforter mon maillot de meilleur grimpeur. »
Les frères Loïc et Cédric Barre se sont eux aussi distingués dans cette étape, surtout Cédric, classé meilleur régional du jour : « Avec ce fort vent, il fallait être vigilant et ne pas
traîner en queue de peloton. Mais le principal constat est que les Katusha sont les maîtres du peloton. Ils font vraiment ce qu'ils veulent ».
Cor. NR : Michel Colin