Maintenant, c’est le premier syndicat représentant les personnels de direction, le SNPDEN, qui vient dire ses « vives réticences », rapporte l’AFP. La crainte principale porte sur l’usage que les médias pourront faire de ces fameux indicateurs. Le risque de la construction de palmarès fait peur à tous.
Depuis la naissance de ces indicateurs au début des années 90, de gros progrès ont été faits avec l’intégration de données multiples bien loin du simple taux de réussite au bac. Et pourtant ce fameux taux de réussite attire encore toutes les attentions alors qu’il est loin d’être le seul indicateur pertinent pour porter son choix sur un lycée.
En la matière, tout dépend des besoins de l’enfant. Ces indicateurs doivent être davantage les révélateurs de « la qualité de la prise en chose des élèves » aux yeux du SNPDEN. Si un élève est en difficulté à la sortie de la troisième, mieux vaut ne pas le placer dans un établissement très sélectif : il risque tout simplement d'en être exclu. Il vaut mieux choisir un établissement qui amène ses élèves jusqu'au bac, quitte à leur permettre le redoublement.