Il paraît que Dieu se serait mis de la partie d’après ce que je lis sur Le Figaro Une ado survit quatre jours au milieu des crocodiles : James King, le bon samaritain qui est parti à sa recherche après que les secours aient renoncé – à mon avis, ils n’ont pas fait preuve de beaucoup de ténacité : la fillette a été retrouvée à 800 m de chez elle ! - affirme avoir beaucoup prié tout en marchant et en l’appelant, de même que toute la communauté religieuse de Winter Springs. Admettons. Je ne sais comment cela se passe en Floride mais en France quand des battues sont organisées pour retrouver un enfant perdu dans la nature, le plus souvent des bénévoles y participent conjointement avec les secouristes professionnels, chacun quadrillant une portion de territoire bien délimitée. C’est au moins aussi efficace et n’est pas exclusif de la prière.
Cela relève néanmoins d’un quasi miracle car Nadia Bloom, jeune autiste de 11 ans - elle souffre du syndrome d’Asperger – s’était réfugiée sur un îlot au milieu d’un marécage où pullulent les alligators. Elle n’a pas trop souffert : des piqûres d’insecte, quelques ecchymoses et une déshydratation. Le premier soin de son sauveteur, après avoir appelé les secours et signalé la zone avec des rubans de PQ – parce que bien visible et biodégradable – fut d’ailleurs de lui offrir de l’eau, une pomme et des barres nutritives.
J’aime bien les happy end. C’est le côté midinette de mémé Kamizole qu’un rien émeut. Malgré ma dent très dure et qui risque de le devenir encore davantage par les temps qui courent. Ce n’est d’ailleurs plus la seule colère qui m’habite mais une véritable haine qui me saisit devant tout ce que l’on nous fait endurer et Dieu sait que nous ne sommes pas au bout de nos peines !
Je constate que les alligators de Floride doivent être certainement moins féroces que tous les crocodiles qui vivent en France dans le marigot du pouvoir et de la politique en général. Le sang risque de gicler d’ici 2012.