Les salariés de Nice-Matin en sont tout remués, et on les comprend: la direction envisage de vendre les locaux de la plaine du Var, faisant imprimer dès lors le journal dans le Var ou ailleurs, ce qui se traduirait par un bon paquet de licenciements, au moins chez les personnels techniques. On parle même de disparition du titre…
Cela serait causé non pas par l’activité et les résultats du journal proprement dit, mais par les dettes du Groupe Hersant qui a racheté ce journal au groupe Lagardère il y a quelques années, le transformant depuis 2007, alors qu’il avait fait des efforts d’honnêteté, en un tract permanent pour Christian Estrosi et ses amis.
Depuis, et je comprends les personnels de N-M, cela se mobilise, grèves et manifestations et, dernière en date une “Nice Party” avec Mado la Niçoise, Nux Vomica, …, prévue le 18 avril.
En ce qui me concerne, je déplore certes ce qui risque d’arriver au personnel du journal du fait de la gestion du groupe Hersant. Mais, à l’inverse de nombre d’élus socialistes, la disparition de Nice-Matin, si elle se produit, ne me fera ni chaud ni froid, n’achetant plus depuis des années ce tract électoral permanent, exclusif de l’Ump locale, au cynisme le plus éhonté.