L’arme peer-to-peer pour contrer la loi Hadopi vient d’être dévoilée. Un code informatique vient, en effet, d’être mis à jour. Seedfuck est capable de générer de fausses adresses IP mais aussi de modifier un trafic entre les paires (upload et download) ou d’agir sur les événements de téléchargement. Tout ce qu’Hadopi permet de contrôler.
Seedfuck organise du torrent poisoning en pouvant générer de fausses adresses IP mais aussi des fichiers leurres… le bon outil de l’internaute opposé à Hadopi. D’autant qu’il est même possible de choisir les plages d’adresses IP que vous souhaitez envoyer au tracker. La contrepartie provient du fait qu’une personne mal intentionée peut mettre l’adresse IP d’un peu n’importe qui. Preuve que le système de filtrage proposé par Hadopi peut devenir clairement dangereux et générer des milliers (voire millions) de faux positifs.
Ce code a été écrit en langage C par un hacker appelé Burningmace pour le protocole BitTorrent. Pour autant, une version « exécutable » pour Windows et Linux est déjà prête. Une arme de plus qui montre combien les mesures prises dans le cadre d’Hadopi risquent d’être obsolètes dès leur application. Après les VPN, le RapidShare et autres NewsGroups, un moyen de plus s’ajoute, preuve du retard qu’a accumulé le gouvernement sur le dossier.
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