Elle se glisse doucement sous l’édredon de rose coloré
Un petit voile à dentelles couvrait ses frêles épaules
Il l’avait peu attendue, un peu regardée
Dans ses yeux malicieux reflétait la chandelle
Complice silencieuse de leurs nuits sensorielles
Elle s’et accolé à lui, doucement comme auparavant
Pas pour le surprendre, il ne faut pas si méprendre
Il sentait le sommeil. D’une lune complice!
Ah !elle…était loin leur jeunesse vermeille ?
De leurs nuits agitées au-delà du sommeil
Elle ôta le voile à dentelles, puis la lumière les quitta,
Ne reste que de douces caresses sur leurs corps fébrile et barbon
il ni a pas si longtemps les miroirs étaient leurs complices
A présent le repas consommé ils noient leur lot d’incertitude
Parmi les calices empli d’une liqueur vaporeuse illicite
Elle balbutia à son oreille quelques mots langoureux
Puis ils sont partis pour un incertain voyage.
Où l’amour était roi, dans des pays d’autrefois
A présent la fatigue sommeille en leurs corps séculaire
Les laissant seuls abattus, se perdre dans les doutes
.
Au matin, alors qu’ils émergeront doucement du brouillard
Chercheront longtemps, pour comprendre la nuit.
En regardant au parterre la robe en dentelle froissée
Puis en se regardant dans leurs yeux délavés
Se diront encore une fois que la liqueur des calices les a dépravé
Otangerac