Les graffiti en mousse naturelle envahissent les capitales
Forme d'art graphique pour les uns, acte de vandalisme pour les autres, le graffiti nécessite des tonnes de bombes de peinture aérosol qui polluent l'atmosphère. Cependant, les artistes urbains sont de plus en plus nombreux à se mettre au street art "vert".
L'enseigne Kbane, spécialisée dans l'habitat durable et les énergies renouvelables, invite jusqu'au 20 avril prochain tous les nordistes à participer au 1er jeu de piste durable basé sur le "graffiti propre". Le point de départ du Concours PhotoGraff' est en ligne : il suffit de vous rendre sur www.kbane.com/jeu. Pendant 20 jours, Kbane laisse des graffiti propres à différents endroits de la métropole lilloise. Prenez -les en photo et tentez de gagner l'une des nombreuses dotations vertes et éco-citoyennes mises en jeu. Pour participer, il suffit de trouver un graffiti dans la ville en suivants les indices : chaque graffiti est composé d'un symbole de l'habitat durable et d'une phrase qui prend tout son sens chez Kbane : " Je fais ma part ". Une fois le dessin trouvé, il faut le prendre en photo et poster le cliché sur le site internet de l'enseigne. Pour Kbane, il s'agit d'une solution alternative pour sensibiliser la population lilloise au développement durable tout en lui laissant en mémoire une expérience unique.
Une bombe à gaz propulseur est loin d'être " propre ". Les aérosols émettent de petites particules facilement inhalées et peuvent émettre des composés organiques volatils (COV), polluants qui se retrouvent dans l'atmosphère et ont un effet nocif pour la santé. Des COV qui participent d'ailleurs à la pollution intérieure des habitations. Ils peuvent aussi former, avec les oxydes d'azote, de l'ozone troposphérique ou "mauvais ozone".
Mais depuis quelques temps, la mode du street art est aux graffiti "verts" et écolos.
Tagguer avec de la mousse
Anna Garforth est une graphiste anglaise qui utilise un mélange de yaourt et de sucre pour coller dans les rues de Londres des poèmes en mousse sur les murs de lieux délabrés. " In this spore borne air " ("Dans cet air chargé de spores"), peut-on y lire notamment. Et quand la mousse se propage, la phrase s'agrandit jusqu'à "nettoyer" le mur sale de végétation.
De l'autre côté de l'Atlantique, l'artiste hongroise Edina Tokodi, laisse son empreinte écolo à New-York où elle vit. Lapins, cerfs, ours polaire ou point d'interrogation ... chacun de ses graffitis est une invitation à une planète plus verte dans des endroits détériorés.
En France, les graffitis en mousse naturelle se démocratisent, surtout avec le mouvement "Guerilla gardening".
LES COMMENTAIRES (3)
posté le 02 septembre à 14:24
et connaissez vous les flogos? logo de mousse envoyés avec de l'helium?
posté le 20 mai à 13:11
je me présente... je suis salima de la grade poste présisament d'alger centre..sociologue option urbain..en cours de la préparation de la thése de magistére.... je voulais uniquement vous dire que la vrais tendence urbaine commence par la tendance morale des invédues...et merci
posté le 20 avril à 22:21
sans oublier Alexandre Orion qui taggue la pollution dans les tunnel de Sao Paulo, en deux étapes en "dépolluant" une partie par ces dessins et en recuperant les pigments pour a nouveau réaliser des peintures... www.alexandreorion.com