Magazine Culture

La sixième photo

Par Clarac
La sixième photo ... une expo quelconque ou le nom d'une oeuvre?
Non, il s'agit d'un tag : mette à l'honneur la sixième photo mise sur son blog.
Gwénaëlle m'ayant désignée , j'ai exhumé de mes archives ce dessin:
La sixième photo
Cette photo accompagnait un texté intitulé " la danse tribale des fourmis". Et pour le plaisir, je vous le remets !
A mes yeux, il existe deux variétés de fourmis : les gentilles et les méchantes. Contrairement à toute attente, les gentilles fourmis de la première catégorie sont celles qui se trouvent dans mon jardin. Eh oui, ces chères petites travailleuses profitent des pucerons qui prolifèrent sur les rosiers( ces derniers étant leur vache à lait pour ainsi dire).
Je me surprends toujours à observer les fourmis avec un regard d'enfant.
Non seulement, elles sont travailleuses, laborieuses mais en plus très organisées.
Si l'on met une brindille à travers leur chemin, ce n'est pas grave, elles contournent l'obstacle ou le franchissent. Rien ne les arrête !
Dans leurs ballets incessants de va et vient, elles se croisent, mais jamais de collision comme s'il existait une autoroute des fourmis...
Elles vont, elles viennent jusqu'au point d'entrée de la fourmilière.
Aussi minuscules et insignifiantes soient elles, je les admire pour leur travail.
Je les laisse, tant pis pour mes rosiers, car je sais que dès les coccinelles arriveront, les fourmis iront voir ailleurs...
La seconde catégorie : les méchantes fourmis sont celles qui sévissent au niveau de mon corps (si, si ....)
Elles ont établies cinq camps de base :
un au niveau de la bouche, le 2ème et le 3ème au niveau des orteils et enfin les deux autres à l'extrémité de mes doigts.
Elles possèdent une synchronisation incroyable !
Le camp n°1 donne toujours en premier l'ordre aux bataillons d'avancer et les autres camps font de même..
C'est alors qu'une armée de milliers de fourmis, en rang bien serrés commencent l'invasion de mon corps.
Tout d'abord, elles occupent ma bouche puis mon visage entier.
Une fois que les autres camps ont pris possession de mes pieds et des mains, elles continuent leur invasion occupant chaque cm2.
Imaginez-vous le picotement des millions de pattes sur votre peau, ça pique.
Si ce n'était que ça... mais ces fourmis non contentes de coloniser tout mon corps, portent des torches de feu comme dans les tribus ancestrales.
Et là, elles se mettent à danser, une danse sûrement tribale, touchant par petit à coup chaque nerf de leurs torches enflammées provoquant au passage des décharges électriques.
Elles parcourent, tout en dansant, tout mon corps , et elles dansent longtemps, très longtemps, elle s'en donnent à coeur joie, jusqu'à épuisement.
Je dois les subir, je ne peux rien faire, je dois attendre ....
Une fois terminé leur rite, chaque camp rentre à sa base jusqu'au lendemain. En attendant une nouvelle danse...

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Clarac 483 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines