Il y a presque un an de cela, les salariés de STEELCASE à Marlenheim manifestaient contre un plan social qui allait entrainer le licenciement d’une trentaine de salariés sur ce site et contre les conditions de chômage partiel. D’autres licenciements ont également touché les différents sites alsaciens du géant américain du mobilier de bureau.
Aujourd’hui nous apprenons la fermeture complet du site de Marlenheim en décembre 2010. Un total de 202 personnes est concerné. Un reclassement sur le site de Wisches à une vingtaine de kilomètres sera certainement proposé à 97 salariés, les 105 autres seront licenciés.
Ce matin, une cinquantaine de personnes a organisé une opération escargot entre le site de Marlenheim (67) et le siège français du groupe à Schiltigheim. Les salariés conscients que même le siège est voué à la fermeture, souhaitent engager des négociations avec la direction et ceci sur leur site de production, c’est à dire dans leur usine de Marlenheim.
Le seul espoir pour le personnel de Steelcase, réside dans le fait de négocier des indemnités de licenciement conséquentes. Le bassin d’emploi de Molsheim étant l’un des plus touchés par le chômage, la tâche s’annonçe rude pour un retour rapide à l’emploi.
L’extrait de l’article paru sur ce blog il y a un an, laissait-il déjà présager ce dénouement? Cf « Grève sur fond de plan social chez Steelcase » 05/06/2009
« L’entreprise compte à l’heure actuelle 850 salariés dans ses usines de Marlenheim, Rosheim, Wisches et Sarrebourg (Moselle), 300 à Schilitigheim et une centaine à Paris, où sont regroupés les services commerciaux, précise Yvan Stehly, les entreprises ne renouvellent pas leur mobilier et ne construisent pas de nouveaux sièges. On est dans une crise cyclique qui va durer deux ou trois ans au moins. Il est possible que l’on assiste à une recomposition du paysage compétitif, mais on reste confiant ».
Source DNA 15/04/2010
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