Attention les mirettes (et les esgourdes par la même occasion). Regardez donc ce que je vous réserve aujourd'hui tas de veinards : Ata Kak le roi ghanéen du dancefloor lo-fi ! Et quand bien même vous n'en auriez rien à foutre, sachez que ce type est un peu le Prince africain. Ou pas ?
Le son est pourrite. La musique ringarde. La voix d'Ata Kak à la limite du supportable. Et pourtant, fusionnez ces trois éléments et vous obtiendrez un mélange (d)étonnant. Funky, disco, dancefloor, les compositions de ce Ghanéen visiblement très inspiré sont toutes plus improbables les unes que les autres.
L'atout majeur de cet artiste est sans doute l'enthousiasme et l'énergie sans fond avec lesquels il a conçu cette tape. On l'imagine très bien, tout en sueur, gesticuler comme un possédé derrière son micro rêvant d'un disque d'or.
Il vous suffit d'écouter son single Obaa Sima pour entrer directement dans le trip d'Ata Kak. Chantez avec moi : "Obaa Obaa Obaa Obaa ba ba ba Sima ba ba ba ba ba Sima"! Ça vaut presque le refrain du Décalé Chinois du Dr Sakis.