Daniela Lumbroso veut racqueter de 1.1 millions d'Euros le CNC !

"Je ne suis pas une mendiante, je passe juste parmi vous, pour vous réclamer 1.1 million d'euros de subvention, pour mon émission Chabada". Voici, en quelques digressions près, le message envoyé par Daniela Lumbroso au CNC, chargé des subventions pour le spectacle vivant!

Vous connaissez tous l'héritière de Pascal Sevran, Daniela Lumbroso et son émission Chabada. Cette proche du couple présidentiel, et oui encore une innocente victime de l'ouverture... culturelle, a osé demander une subvention de 1.1 millions d'euros (sources : Les Inrockuptibles 14 avril 2010) pour "offrir une qualité sonore et musicale plus grande". Fort heureusement la demande de la "diva des sonotones" fut immédiatement rejetée. L'ex bimbo ne se désarçonna pas, et présenta immédiatement une deuxième demande de subvention diminuée à 352 000 euros. Nouvel échec, mais aussitôt nouvelle demande de Lumbroso, cette fois-ci accompagnée d'un argumentaire reprenant toutes les interrogations de la commission, sensées être strictement confidentielles. Devant une telle manipulation, la commission démissionna en bloc.

Au delà de la manière devenue finalement si banale aujourd'hui, ce qui me choque le plus ici, et la je prends ma casquette syndicale, de "producteur indépendant sur internet", c'est l'outrecuidance de la dame, déjà grassement supportée par France 3, et donc la redevance que nous payons tous.

Comme j'aimerai que Daniela se confronte à notre quotidien, nous les créateurs qui auto-produisons nos émissions (comme les Tomcasts de notre poto Thomas Clement), qui malgré nos millions de spectateurs, ne percevons encore, aucune source de revenu, faute de business model propre à l'ugc. Par exemple, je regrette que la web émission "Le Café" produite par Starbuck/Dailymotion/lesinfos.com soit animée par la trop vue Mazarine Pingeot, l'émission aurait due être portée par un talent issue de Dailymotion, Thomas Clément en particulier. Le Café aurait pris une toute autre portée symbolique et buzz.

Cette fracture média ne peut plus durer, c'est pourquoi je milite activement, pour un rapprochement entre les créateurs indépendants du web et les marques en particuliers celles tentées par le brand content, le salut du contenu vidéo de qualité sur internet, passe par là.