Sont quand même forts ces Islandais : sans préavis, sans concertation, sans service minimum, sans « gilets rouge » et avec un seul volcan, ils parviennent à vous foutre un vrai bordel dans les départs en vacances de la zone C.
Les avions ne décollent plus, n’atterrissent plus. Josette et Marcel qui, profitant d’une promo trouvée sur 20Minutes.fr, partaient pour une semaine de vacances bien méritées et en pension complète au Ringardos Beach Club de la banlieue d’Héraklion, sont aussi cloués au sol que verts de rage.
Le pire c’est que pour une fois il est difficile de s’en prendre à la mondialisation ultralibérale. Encore qu’avec les z’écolos adeptes de l’Eglise de Climatologie, il faille s’attendre à tout et, qu’en général, on n’ait pas très longtemps à attendre…
Il s’agit plus vraisemblablement d’une résurgence de cette tradition des Vikings qui peuplèrent l’île à partir du neuvième siècle et qui veut qu’on commence par foutre le feu avant de parlementer. Faudra quand même y repenser avant d’accepter leur candidature à l’Union Européenne car, s’ils sont moins nombreux que les Turcs, il semble qu’ils soient encore plus forts…
Si, principe de précaution aérienne oblige et soucieux d’éviter que les charters à touristes ne se crashent façon Tupolev polonais à l’approche de Smolensk, les autorités « compétentes » ont reconnu que le nuage de cendres ne s’était pas miraculeusement arrêter aux frontières de l’Hexagone, elles nous affirment dans le même temps que les retombées seront sans danger pour la santé publique.
On peut certes comprendre que, par les temps qui courent, le gouvernement ne souhaite pas ajouter une vague d’émigration sanitaire à la fuite des contribuables vers des cieux fiscalement moins infernaux mais, pour autant, cette histoire de nuage de cendres nous rappelle quand même un peu celle du nuage de Tchernobyl…