Tour du Loir et Cher 2010 : BILAN MITIGÉ POUR LE BLOIS-CAC

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LAMIRAUD François

www.lanouvellerepublique.fr/

Autorisation du 03/02/2005

Lamiraud (en bleu) a pris le maillot des grimpeurs, hier

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DESNIOU Mathieu

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Autorisation du 03/02/2005

Desniou (au centre, en blanc et noir) est 6e du général

Deux Loir-et-Chériens dans l'échappée : Desniou (Saint-Cyr/Tours) et Lamiraud (Blois-CAC). Mais les Cacmen ont perdu deux coureurs… et le général.
 

Philippe Coisnon ne faisait pas mystère de ses sentiments sur ligne d'arrivée de la 2^e étape, hier à Vendôme : « C'est forcément un bilan mitigé. François Lamiraud a admirablement rebondi. Malheureusement, nous déplorons l'abandon de deux excellents éléments. Nous perdons en effet Morgan Lamoisson, touché à la cheville lors d'une chute dans laquelle se trouvait également Marc Staelen, qui a lui aussi préféré renoncer. Avec quatre équipiers, les choses vont être plus compliquées pour nous. »
Le coach blésois veut pourtant retenir « la belle performance de Lamiraud, qui prend au passage le maillot des grimpeurs, tout en se replaçant au général. C'est une grosse satisfaction ».
Soupe à la grimace, en revanche, du côté de Staelen, désabusé : « Trop de chutes, trop de coureurs à mon goût sur ces routes étroites, tout cela me fait peur. »
Pourtant, au départ de Lamotte, c'est Dmitry Samokhvalov qui annonçait son intention d'attaquer. Oui mais voilà, la course en a décidé autrement avec une échappée fleuve partie dès le km 26… sans les Russes du Blois-CAC 41. Désormais distancés au classement général.
 
“ Bon, ça n'a
pas marché
mais je vais
recommencer ”
 
Un qui n'aura pas manqué le bon wagon c'est l'opportuniste Mathieu Desniou, échappé en compagnie de François Lamiraud. Les deux Loir-et-Chériens – et ex-Vinoliens – ont même été parmi les principaux acteurs de cette escapade de 168 kilomètres. Mathieu Desniou s'est montré intenable lors du final vendômois : « Avec Médéric Clain, j'ai appris à gérer ce genre d'effort au long cours. Aussi cette échappée partie très tôt ne m'a-t-elle pas posé de problème. La présence d'un Katusha dans notre groupe a sans doute facilité la manœuvre. En tout cas, j'avais encore les bonnes jambes pour tenter ma chance à quatre kilomètres de l'arrivée. Bon, ça n'a pas marché, mais je vais recommencer. ».

Cor NR : Michel Colin