D'Islande, un géant, le volcan Eyjafjallajokull, nous envoie un immense crachat de cendres en guise de bonjour ce qui génére un nuage qui avance à 50 kms/heures, haut dans le ciel, si haut qu'il faut stopper le traffic aérien par sécurité.
Du coup, tout l'espace aérien d'Europe du Nord, est paralysé jusqu'à nouvel ordre ou presque à l'heure où témoignages et paroles d'experts en météorologie, en vulcanologie, en aviation... se succèdent aux micros qui se tendent.
Les espaces aériens britannique, danois, suédois, néerlandais, belge et français se sont tour à tour fermés. Le nord de la France a été touché vers 17h00 hier et les deux grands aéroports parisiens de Roissy et d’Orly ont fermé jeudi en fin de soirée, vers 23h00, de même que celui du Bourget.
La Direction générale de l’aviation civile (DGAC) indiquait que les aéroports parisiens et ceux du Nord de la France resteraient fermés au moins jusqu’à 14H00 vendredi et Air France annulait tous ses vols de et vers Paris jusqu’à midi au moins, vendredi ! Des experts ont averti que l’éruption volcanique, la deuxième en moins d’un mois dans le pays, pourrait durer au moins plusieurs semaines.
Le gaillard qui éructe au yeux du monde :
On ne peut ignorer les conséquences sanitaires éventuelles même si la Direction générale de la santé (DGS) affirmait qu'il n'y avait pas actuellement de risque significatif pour la santé du fait de la haute altitude et de la dispersion du nuage de cendres.
Eurocontrol - Organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne - enregistrait la suspensions de 4.000 et 5.000 vols en 24 heures sur les quelques 28.000 journaliers.