Un chirurgien tue accidentellement un patient, il annule l'erreur et recommence son opération. Les mathématiques peuvent faire d'un tel scénario de science-fiction une réalité?
Dans très peu de temps votre chirurgien pourra s'exercer sur votre "double numérique" avant d'effectuer une véritable intervention chirurgicale sur vous, selon le mathématicien Joseph Teran de l'UCLA, qui contribue à faire de la chirurgie virtuelle une technologie viable. Cela permettra de sauver des vies. "Vous pourrez échouer de façon spectaculaire sans conséquences si vous utilisez un simulateur et apprendre de ces erreurs", a déclaré Teran, qui a rejoint le département de mathématiques de l'UCLA en juillet. "Si vous faites des erreurs, vous pouvez les annuler, exactement comme si vous écriviez un document Word et que vous fassiez une erreur, vous pouvez revenir dessus.
Il serait possible de concevoir la situation ou un patient numérisé d'une petite ville serait opéré par un chirurgien à des centaines ou des milliers de kilomètres de distance.
Il faut encore résoudre des difficultés d'ordre mathématique et algorithmiques afin que le chirurgien applique derrière l'ordinateur des attitudes qui puissent être correctement transcrites dans la réalité.
Le problème de la numérisation du double occuperait actuellemnt une vingtaine de personnes pendant plus de six mois mais dans l'avenir une seule personne pourra réaliser cette opération en une dizaine de minutes. Le seul facteur limitatif est la complexité de la géométrie impliquée. Pour faire de la chirurgie virtuelle une réalité , il faudra résoudre des équations mathématiques, et réaliser des progrès dans la géométrie algorithmique et l'informatique.
Comment les tissus humains répondront-ils à un tel chirurgien? Teran explique que cela repose sur des équations différentielles partielles. Teran utilise un ordinateur pour résoudre les équations mathématiques qui régissent les phénomènes physiques assoiés à la vie quotidienne. Il a étudié la simulation biomécanique des tissus mous.
La totalité de l'article de l'interview de Teran en anglais : ICI et ICI