Ce film nous a permis de faire quelques approches, extrêmement sommaires, mais juste de quoi préparer la curiosité. Cet ohmu, sorte de cloporte ou trilobite géant (aussi géant que nous devant un cloporte), est vraiment un des personnages fétiches du lutin.
Sa carapace tout d’abord prise pour sa dépouille, devenant après explication juste une exuvie… Nous avons approchéle principe de la mue et de cette métamorphose incomplète… Le lutin s’est débattu (le haut du corps bien-sûr parce que le reste est dans le plâtre) avec du papier pour sortir de sa « peau » trop petite, comme sur cette photo (suivre aussi le lien source)
Puis nous avons suivi son déplacement fait de mouvement d’une plaque par une plaque avec le déplacement de cette chenille articulée.
Et puis c’est vrai que l’immobilité relative l’a amené à regarder sa loupe/cage pendant deux jours plein… elle était habitée par des dermestidés, ces foutus nuisibles, à l’état larvaire et à l’état adulte. Cela changeait dela boite des faux et des livres de repérages.
Dans la même optique d’observation, nous ferons un élevage de triops, de quoi bien apprécier les différences et les similitudes avec ces ohmus fictifs, les trilobites et les cloportes.
Et puis pour aller encore plus loin, je mettrais le omu en cuisine,
… ou en bento façon légume
De quoi continuer à éveiller sa curiosité comme ce garçon et revoir les principes d’émotions : yeux bleus ômus contents, yeux rouges, en colère…
Pour ma part, j’avais eu l’impression de revivre le « dressage » du ver des sables de « Dune » de Frank HERBERT… même si cette version très athlétique m’avait énormément plue à la lecture, je préfère énormément la vision de MIYASAKI avec un appeau à insecte.