L'USAP en favori se déplacera à Marseille pour affronter leurs nouveaux dauphins toulonnais
Tous les voyants sont au vert en Catalogne. Premier du classement, mis en grande confiance par son carton (44-23) contre le Stade Français et sa victoire (17-11) à Castres et déchargé de toute obligation européenne, Perpignan n’est plus qu’à quatre matches d’un second titre d’affilée, un exploit qui n’a plus été réalisé depuis Biarritz en 2004 et 2005.
« L’an dernier, on a eu un titre. Un titre, c’est magnifique, c’est superbe. Aujourd’hui, on court après un palmarès », a déclaré, ambitieux, l’entraîneur catalan, Jacques Brunel.
Un victoire face à Toulon placerait l’Usap dans des conditions idéales pour conserver son sceptre. Perpignan pourrait alors peaufiner tranquillement ses réglages contre Albi, lanterne rouge du Top 14, et disposerait de trois semaines pour préparer sereinement sa demi-finale contre un adversaire soumis à une cadence plus éprouvante.
Après cinquante-quatre ans d’attente, le Bouclier remporté l’an passé est venu couronner la stabilité et la discipline, grande marque de fabrique de l’entraîneur Brunel.
Avec un effectif inchangé, malgré quelques petits ratés et la blessure cet hiver du centre Maxime Mermoz, les Catalans ont su rééditer le même parcours cette saison et semblent opérer la même montée en puissance, comme l’a prouvé la courageuse victoire ramenée de Castres.
« On a eu une année un peu irrégulière. On a souvent été présent dans les gros matches face à des adversaires de gros calibre mais on a été moins costauds face à des adversaire de renommée moindre, ce qui nous a valu quelques défaites qu’on aurait pu éviter », a regretté Brunel
Toulon, nouveau dauphin débordant d’ambition, a réquisitionné le stade Vélodrome de Marseille pour affronter le champion de France. Loin de renforcer la pression, cette affiche semble ravir Brunel, satisfait de pouvoir évaluer ses troupes dans un match à enjeu.
« C’est un adversaire de qualité dans un contexte qui ressemblera à une phase finale avec un stade Vélodrome plein. Notre but est de nous évaluer, de savoir ce qui nous manque, sur quel secteur on est encore fragile », se délecte-t-il.
Source : AFP