Paul Ariès chez Taddéï
envoyé par Antipenseunique. - L'actualité du moment en vidéo.
Ce que je ne comprend pas, c'est comment un discours parfaitement stupide peut être asséné à longueur d'ondes et de journée et être accepté si facilement - je parle bien entendu du discours progressiste. "Mais enfin, le Progrès apportera la solution aux problèmes d'aujourd'hui, augmentons la taille du gâteau et tout le monde aura sa part". Totalement idiot. Ca me fait penser au sketch de Coluche : "il paraît que Sylvie Vartan a encore fait des progrès... j'attends la fin des progrès pour aller voir". On peut remonter au XVIe siècle pour les origines d'une mondialisation capitaliste (si on suit Braudel), plus loin encore (si on suit Le Goff), disons au XIXe pour être gentil avec nos amis progressistes. Depuis l'industrialisation, les progrès techniques n'ont-ils pas été fabuleux ? Si. A-t-on vu, pour autant, le moindre début de commencement de réduction des inégalités sociales ? Non. C'est le contraire, tout à fait logiquement, qui se produit. C'est bien gentil, déjà, de parler toujours au futur. Mais pour être crédible une seconde, le progressiste de base pourrait au moins fournir le début d'une argumentation pour nous expliquer pourquoi une cause a produit un effet jusqu'à aujourd'hui et va produire l'effet contraire à partir de demain. Mais il n'y a rien. Rien du tout. Si ce n'est de l'ironie facile sur le décroissant et sa poésie, ses feuilles de salade, que sais-je ?
Ce n'est pas demain la veille que nous écrirons l'épitaphe de la motivation économique...
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