La saison cycliste entame la deuxième partie de ses fastes. Après les « Flandriennes », celles des sentes pavées, des bergs, des tortilles voici venu le temps des «Ardennaises ». C’est celui ou les classiques du calendrier international se disputent sur des routes asphaltées, pas forcément plus larges que les sentes pavées mais assurément plus confortables.
La première de cette trilogie des classiques ardennaises est l’Amstel Gold race ...
du nom de la marque de bière qui la patronne. C’est une classique hollandaise qui a lieu sur les routes escarpées du sud du Limbourg. Ce sera dimanche prochain sa 45° édition.
L’Amstel n’est pas encore un monument du calendrier. Sa date de naissance est toute fraîche puisque la première édition de l’épreuve n’a eu lieu qu’en 1966. Cette année-là, la course était longue de 300 kilomètres et s’était terminée par la victoire du français Jean Stablinski dont le patronyme n’était pas encore francisé puisqu’il s’écrivait Stablinsky.
La particularité de cette épreuve est qu’elle tournicote sans arrêt autour de Masstricht et emprunte à loisir toutes les montées qui se présentent et parfois même plusieurs fois. C’est ainsi que cette année, sur un parcours long de 258 kilomètres on répertorie 25 montées dont trois fois celle du Cauberg, le point le plus élevé de la province du Limbourg et au sommet de laquelle sera jugée l’arrivée.
Le Cauberg n’est un monstre de l’escalade. C’est cependant le seul endroit de la Hollande étroitement liée à l’histoire du cyclisme. Cette ascension longue de 1200 mètres avec un pourcentage de 5,8 % fut déjà utilisée à trois reprises pour un Championnat du monde. En 1938 ( victoire de Marcel Kint ) puis en 1948 ( victoire de Brick Schotte ) et enfin en 1979 ( victoire de Jan Raas ). Deux arrivées du Tour de France y ont été jugées. En 1992 ( victoire de Gilles Delion ) et en 2006 ( victoire de Matthias Kessler ).
La course :
257,8 km de Massatricht à Valkenburg avec 25 montées dont le Keutenberg à 12 km de l’arrivée et le Cauberg à trois reprises, la dernière pour l’arrivée.
Keutenberg : 700 m à 9,4 %
Cauberg : 1200 m à 5,8 %
Jean-Paul
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