D’un côté comme de l’autre, des individus victimes d’une machine judiciaire qui, malgré ses preuves de terribles cafouillages (souvenons-nous d’Outreau, de Patrick Dils, Christine Villemin, Omar Raddad, ou, plus loin dans le temps, de Seznec…) se comporte comme une annexe du Vatican, arguant sans cesse de son absolue infaillibilité.
La justice vient de les « blanchir », mais refuse de les innocenter. Marc et Loïc devront être rejugés par la cour d’assises de Paris !
Tout se passe comme si les juges redoutaient d’être jugés.
Tout se passe comme s’ils partaient du principe qu’ils ne peuvent jamais se tromper.
Or…
Suffit-il de se parer d’hermine ou de dentelle de Calais, de revêtir une robe, de se couvrir d’une mitre ou d’un mortier, de jargonner une langue incompréhensible du commun, latin ou juridosabir, de n’apparaître qu’en procession dans des lieux d’ancien ou de nouveau culte, pour se croire devenus des incarnations de l’absolue Vérité ?
On constate de plus en plus fréquemment des acharnements curieux de la part des juges, aussi bien contre des petits dont pourtant l’innocence semble établie, qu’en faveur des grands (exilés en Suisse par exemple), dont la responsabilité semble pourtant clairement engagée !
Comme on constate un silence retentissant de la justice à l’égard de celles et ceux qui ont conspiré, permis, puis effectué des constructions dans des zones que la loi avait pourtant reconnues dangereuses et classées inconstructibles.
Infaillibilité ?
A quand la prière collective du peuple, un genou en terre, sous la loggia ministérielle, et la bénédiction Urbi et Juri reçue sur les pavés luisants de la place Vendôme ?
Quand ?
Attendons et… jugeons !
image Marc Machin AFP Olivier Laban - Loïc Secher MATTEI Mehdi Fedouach