Cette insomnie tombe bien. Télé allumée : vive les voyages inédits, voici un reportage de la merveilleuse émission Lonely Planet ( Planète insolite) qui m’emmène à la découverte du Honduras et du Salvador.
De la mer des Caraïbes à l’océan Pacifique, découverte de destinations touristiques méconnues et parfois sidérantes.
Au Honduras, un mélange entre les cultures indiennes, espagnoles et américaines.
La capitale Tegucigalpa n’est pas au goût de l’animatrice, elle nous conduit plus loin vers une des îles les plus visitées du pays. Honduriens et touristes nord-américains y viennent depuis un bateau qui fait la traversée.
Au bout, un île de sable argentin, une mer azurée et au menu des yeux insomniaques la rencontre avec une scientifique qui s’occupe de dauphins. L’un d’eux fait son clown, sifflement nasal, nage de vitesse olympique, sauts périlleux et un au-revoir sur le dos nageoires applaudissantes.
Premier bonheur du lieu : on peut faire de la plongée sous-marine et nager sous l’eau avec les dauphins. Deuxième bonheur du lieu : un inventeur fou a créé un sous marin de poche en soudant ensemble plusieurs niveaux. Résultat, une sorte de gros animal jaune avec un espace pilote sur le haut et plus bas un espace passager avec un hublot vitré qui permet d’admirer les fonds sous-marins.
Descente à 750 mètres de profondeur. La lumière disparait peu à peu et un peuple rare de poissons qui marchent ou de charognards aquatiques qui vivent de ce qui tombe au fond. Claustrophobie sidérante interdite, finalement la lumière nous manquera toujours.
Sortie d’eau, départ vers un Honduras intérieur plus frais et plus hispano-indien. Civilisation Maya, culture de la banane ( verte et dorlotée parce qu’elle part vers les Etats-Unis) , ateliers de fabrication de cigares, enlever la nervure centrale, rouler des couches de feuille et les petits veinards en bout de chaîne qui goutent avant envoi….Je tousse.
Frontière, la demoiselle est au Salvador. Changement radical en si peu de kilomètres. Le Salvador, c’est le pays des volcans. Actifs, très actifs au point qu’on les utilise comme source d’énergie géophysique.
Autour de la capitale San Salvador, un monstre qui fume encore et dont le gravissement fait souffler pour la bonne cause. En haut le panorama sur les alentours donne la chair de poule, à cette hauteur qui frôle les nuages moi je retrouve la finalité sublime de la nature dont parle Kant.
Beau voyage quelque part entre minuit et une heure du matin, dans une Amérique centrale vraiment insolite.
Photo Plongée fonds sous-marins Bay Islands Honduras. Lonely Planet