Le PSG est passé et, comme à chaque tour de coupe de France, a assuré l’essentiel sans forcément laminer son adversaire. Les quevillais étaient presque au niveau mais Paris retrouve logiquement la finale et le stade de France. Rendez vous le 1er mai.
Si Paris a gagné, Paris a, un peu, souffert. Le coup franc de la dernière chance pour Quevilly a fini sa course sur le poteau d’Edel battu sur le coup mais c’est surtout l’impression d’ensemble d’un PSG pouvant encaisser un but sur chaque coup de pied arrêté qui aura donner le frisson à Kombouaré. Notamment sur ce corner de la 41ème minute où Weis place une tête juste au-dessus. Parce que sinon, Quevilly n’a pas posé de souci.
Paris en place
Dans le match d’entrée, les parisiens ne laissent pas leurs adversaires gagner les duels ou prendre confiance par des déferlantes dans le milieu de terrain. Paris est en place et Hoarau commence sa moisson de ballons aériens. Le Réunionnais prendra une trentaine de ballons dans le match pour conserver, orienter, donner ou porter…indispensable. Si le PSG n’a pas montré 3 divisions d’écart, Erding aurait pu marquer 3 fois en 1ère période. Très peu en réussite, le turc a sérieusement agacé Giuly qui lui a passé une grosse soufflante quand Erding a tiré au-dessus seul à 6 mètres sur corner.
Match engagé et alerte avec des amateurs sans armes particulières sinon la vitesse de Laup sur la droite. Un choix perdant pour l’entraîneur de Quevilly qui avait désigné Armand comme le maillon faible du PSG en lui mettant son meilleur joueur dessus. Quevilly a mis du coeur, de l’envie mais ne pouvait pas faire plus malgré le joli pied gauche de Colinet intéressant dans ses décrochages mais trop rincé pour le faire plus que 3 fois par mi-temps.
Quevilly, adieu
Paris a marqué assez tôt dans ce match, juste au retour des vestiaires, et a ainsi éviter le stress d’une fin de match pesante. Surtout qu’Edel était plutôt frileux à visiter les airs. 17ème but de la saison pour Erding avec cette tête réflexe sur une déviation chanceuse de Giuly concluant un joli mouvement collectif. L’international turc qui commence à faire une saison très propre mais surtout une structure plus en place au PSG. Makélélé et Clément tiennent la zone même si Maké a parfois du mal à coulisser et à faire l’effort. Camara et Sakho devaient être simplement concentrés mais ils ont eux aussi faire le job.
Paris rejoint donc Monaco en finale le 1er mai et laisse Quevilly dans la légende de la coupe de France. Mais une légende c’est vite plein de poussière. Qui se souvient du nom d’un joueur de Carquefou?
Lech Makaay