Florem Oïto : du talent à revendre

Par Brulezn

Ne cherchez plus ! Si vous avez envie d’une marque canon, féminine, qui a une créatrice adorable qui respecte ses valeurs jusqu’au bout et qui sait faire plaisir à toutes les femmes, je l’ai trouvée et rencontrée ! Il s’agit de Florem Oïto, créée par la jolie Héline.

Lorsque Héline vous parle de mode, c’est avec passion, avec respect, elle vous vend du rêve avec ses yeux qui pétillent et son amour immodéré pour la dentelle, les broderies et les beaux vêtements. Quand, comme elle, on a eu la chance de croiser Lacroix himself dans son atelier et de travailler pour Dice Kayek, ce n’est pas très étonnant. Cette jeune femme pleine d’avenir est curieuse, ambitieuse et maligne.

A seulement 24 ans, elle a déjà su faire les bons choix, prendre les bonnes directions, tester les choses qui ont su et sauront la guider, et on se dit juste « Waouh ».

Pour Héline, la vision de la mode à travers sa marque c’est de « faire du luxe un mode de vie plus abordable« . Elle s’inspire des plus grands, de ceux qui ont marqué l’histoire et ont révolutionné la mode, pour se démarquer. Des coupes faciles à vivre et contemporaines, pour une femme sexy, chic et romantique. Et ce n’est pas tout.

Héline surveille tout ! Chaque vêtement doit provenir, de la couture aux boutons de manches, d’Europe. Et la fabrication est et restera exclusivement française (la même usine que Balenciaga et Chloé, ça en jète). Un sacré coup de maitre car ce n’est pas évident de nos jours de résister à l’appel de l’Asie et à la facilité de marger comme des dingues sur des vêtements vendus en positionnement haut de gamme (non non je ne vise personne…). Donc beaucoup (mais alors beaucoup) moins de marges mais une marque qui a une éthique propre et honnête !

Et ce n’est pas tout (encore !). Héline et moi avons eu une longue discussion sur les femmes « rondes ». Si si vous savez, celles de ELLE qui font du 50 mais n’ont pas de cellulite, et celles comme nous qui ne rentront pas dans du 34 (bah oui nous sommes grosses aussi !). Eh bien Héline a envie que sa marque soit accessible pour toutes. Donc dès qu’elle le pourra, elle fera ses modèles au-dessus de la taille 44, parce que la mode, la vraie, c’est pour tout le monde ! (et au passage ça m’a rappelé des anecdotes comme le pull TrendyWorkShop chez Big Beauty ou la jeune femme habillée par Stéphane Rolland dont aucune maison de couture n’avait voulu et qui était une jeune princesse des Emirats…)

J’ai eu le malheur bonheur de demander à Héline la personne qui était son modèle et qui l’inspirait, on peut dire que ses sources sont multiples, ce qui rend son travail riche et diversifié.

« J’ai toujours adoré acheter du Sonia rykiel mais je pense que les meilleurs restent Yves saint Laurent, Madeleine Vionnet et Yoshi Yamamoto pour la coupe. Le new look de Dior est une référence en habillement féminin parce que c’est simple et élégant.
Dans les actuels, Lagerfeld Gallery est super intéressant, Alexander Mc Queen est certainement celui qui avait les plus beaux défilés. Le parcours de Anne Valérie Hash fait rêver et j’aime assez le travail de Alessandra Facchinetti et Ece Ege pour Dice Kayek bien sûr.

Enfin, Christian Lacroix. Son comportement est un exemple. Les gens le respectaient énormément dans ses ateliers et il arrivait à faire travailler les artisans de telle manière que s’en était incroyable.  Son utilisation de la couleur et du travail des artisans m’a énormément appris.

C’est ma mère qui m’a amené à la mode en m’emmenant toujours dans les magasins de tissus. Après, les voyages effectués avec ma famille ont été une source d’inspiration phénoménale (les nuages et la purée aussi, m’a-t-elle confié !). Surtout les costumes régionaux ou ethniques. Par la suite, en étoffant ma culture mode j’ai commencé à m’intéresser aux créateurs.

Mais souvent, je me fixe une muse et j’essaye de l’habiller. Ludivine Sagnier par exemple m’inspire pas mal. Mélanie Laurent aussi maintenant. Mais surtout les vieilles icones à la Jean Seberg, Sarah Bernhardt… Je suis aussi une folle du 18/19eme siècle anglais. »

Vous l’aurez compris, Florem Oïto est une toute jeune marque en devenir, avec de beaux projets pour le futur et une collection d’été juste canon (pour ma part, je reluque déjà sérieusement quelques pièces…).

Vous pouvez la retrouver au Jardin des créateurs, 20 rue Montmartre dans le 2e arrondissement, et sur son site : http://www.floremoito.com/


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