La medisance

Publié le 15 avril 2010 par Brig143

La médisance



Nos sages nous apprennent que la médisance met en danger au moins trois personnes : celle qui médit, celle qui écoute et celle dont on parle. Sommes-nous irréprochables pour braquer sur nous le projecteur ?


Or, la plupart d'entre nous ne savent pas qu'une parole négative sur autrui, même si elle reflète la réalité est condamnable : dans ce domaine le mauvais penchant est très fort, et c'est à chacun de nous de chercher ce qui nous empêche de maîtriser notre langue, organe présomptueux. Les causes sont, l'orgueil, le laisser- aller, la colère, la moquerie, et souvent le manque de confiance  nous amène à nous plaindre et donc à médire.


Mais il faut reconnaître qu'écouter de mauvaises paroles sur autrui nous fait plaisir, et soulage nos bas instincts, ce qui explique le succès de la presse à scandale qui flatte notre mauvais penchant.


Avant de médire, méditez, refuser fermement d'écouter la médisance; c'est dur au début car mal reçu par l'autre qui se cabre devant cette opposition inhabituelle ; mais cela finit par être payant et notre entourage saura que nous ne mangeons pas de ce pain là ! Courage, peut-être serons-nous imités...?

Joëlle Dana Malka.

Je ferai taire les médisants en continuant de bien vivre.

Platon


La médisance



Nos sages nous apprennent que la médisance met en danger au moins trois personnes : celle qui médit, celle qui écoute et celle dont on parle. Sommes-nous irréprochables pour braquer sur nous le projecteur ?


Or, la plupart d'entre nous ne savent pas qu'une parole négative sur autrui, même si elle reflète la réalité est condamnable : dans ce domaine le mauvais penchant est très fort, et c'est à chacun de nous de chercher ce qui nous empêche de maîtriser notre langue, organe présomptueux. Les causes sont, l'orgueil, le laisser- aller, la colère, la moquerie, et souvent le manque de confiance  nous amène à nous plaindre et donc à médire.


Mais il faut reconnaître qu'écouter de mauvaises paroles sur autrui nous fait plaisir, et soulage nos bas instincts, ce qui explique le succès de la presse à scandale qui flatte notre mauvais penchant.


Avant de médire, méditez, refuser fermement d'écouter la médisance; c'est dur au début car mal reçu par l'autre qui se cabre devant cette opposition inhabituelle ; mais cela finit par être payant et notre entourage saura que nous ne mangeons pas de ce pain là ! Courage, peut-être serons-nous imités...?

Joëlle Dana Malka.

Je ferai taire les médisants en continuant de bien vivre.

Platon