Je ne vais pas vous parler des retraites….non, non, non. Vous êtes assez grands pour vous informer tous seuls, non? Et ne pas vous laisser avoir par toutes les sornettes alarmistes que lémédia nous débitent à longueur de journée sur le sujet, n’est-ce pas ? Même si ledit sujet me passionne au plus haut point, je ne l’aborderai donc pas ici…enfin, pas directement, vous allez comprendre.
Mon attention a été éveillée en écoutant une émission sur la radio suisse Couleur 3, La Planète Bleue, que je ne saurais trop vous recommander eu égard à la qualité des musiques et des éditos qu’elle diffuse. Ca se passait samedi dernier, entre 18 et 19h, mais pour cause de vacarme familial ambiant je n’ai pas bien saisi les détails, juste que la courbe d’espérance de vie était en train de s’inverser…
Comme on parle beaucoup des retraites en ce moment (voilà, on y vient, pas plus tard que Minc sur Inter à l’instant où je rédige ces lignes), et qu’un des arguments utilisé pour justifier le recul de l’âge de départ en retraite est la plus grande espérance de vie, vous comprendrez bien que ça a fait tilt dans ma p’tite tête de blonde et que j’ai commencé à faire quelques recherches…
Alors autant vous dire tout de suite qu’il n’y a pas beaucoup de données…ou plutôt, elles concernent toutes une augmentation de l’espérance de vie…Cependant, confiante dans la qualité des infos d’Yves Blanc et bien qu’il ne cite pas de sources dans ce cas d’espèce, je poursuis mes recherches sur les moteurs de recherche anglophones…et là, bingo!
Un communiqué de la Harvard School of Public Health daté de Mars 2010 souligne les effets désastreux de certaines maladies sur la courbe d’espérance de vie (données strictement US). Ce n’est pas une découverte : le fait de fumer, d’avoir une pression artérielle ou un taux de sucre élevés, d’être obèse offre un terrain de développement favorable à certaines maladies, et réduit de fait l’espérance de vie.