The Economist pense qu’un rééquilibrage est possible. Mais la plupart des économistes sont d’accord pour dire que la reprise actuelle est nourrie à la subvention étatique, que l’économie ne repart pas, or, les États ne vont pas longtemps pouvoir continuer à emprunter bon marché.
Nouriel Roubini, à son habitude, broie du noir :
Les problèmes liés à la difficulté de contrôler l’endettement privé doivent être résolus par des défauts de paiement, des réductions de dette et la conversion la dette en actions. Si, au contraire, l’endettement privé est trop socialisé, les économies avancées devront s’attendre à un avenir sombre : de sérieux problèmes de contrôle de la dette privée, publique et extérieure ainsi qu’une paralysie des perspectives de croissance économique.Quant à Robert Shiller, qui a fort bien prévu les deux dernières crises, il estime que l’avenir, comme leurs conséquences, est insondable, car le monde est chaotique.
Ma Conclusion ? Lendemains peu riants, mais le plus dangereux serait de rester paralysé.
Compléments :
- L’avenir est au scénario japonais ? Ou appartient-il à celui qui sait prendre son sort en main ?