Je me doutais que mon article d hier n allait pas soulever de questions !
Pourtant j imaginais que la recherche de l uranium destiné à des fins non déclarables allait susciter une certaine curiosité …
Lors de mes activités au CEA j ai eu un ami chargé de lancer une mine d uranium au CANADA et bien entendu ait eu aussi quelques amis géologues
Ayant fait allusion hier a des détournements possibles de matières nucléaires par des petits organismes isolés situés quelque part dans certains pays d’AFRIQUE j attendais quelques questions sur la détection des gisements …..
JE VOUS DONNE CES QUELQUES INDICATIONS SOMMAIRES AUJOURD HUI …
L'uranium est répandu dans les profondeurs du globe ( c’est la désintégration d'uranium 238 et 235 et d'autres radionucléides qui entretient encore en chaleur le cœur métallique, mais surtout le manteau rocheux de la Terre, et donc conditionne toute sa géothermie.°
Il est également présent dans toute l'écorce terrestre, surtout dans les terrains granitiques et sédimentaires, à des teneurs d'environ 3 g/tonne. Ainsi, le sous-sol d'un modeste jardin sur un carré de 20 m de côté peut-il en contenir, sur une profondeur de 10 m, environ 24 kg. L'immense majorité de cette masse étant bien sûr inexploitable , ce n est bien entendu pas sur ces données que vous allez vous précipiter sur votre pelle bêche car il s agit en réalité de différencier les sols ou il n y en a peu de ceux dont la teneur est intéressante
Comment s y prendre ?
IL FAUT TIRER PARTIE DE SA RADIOACTIVITE et savoir la discriminer d un niveau permanent et variable
Les grandes compagnies ( Areva :Cogema etc ) ont une technique onéreuse : L'exploration peut s’avérer longue et coûteuse. Elle peut durer entre 10 et 15 ans et nécessiter jusqu’à 50 millions d’euros d'investissements. L'exploration se fait par paliers successifs, la recherche étant affinée au fur et à mesure selon une méthodologie rigoureuse :1°étude géologique de la région/2° interprétation de photos aériennes ou par satellite/3° techniques géophysiques, comme par exemple la détection des gisements par radiométrie aérienne (repérage des rayonnements émis par les roches uranifères),/4° mesures de radioactivité sur le terrain/- 5° étude de la chimie des sols et des eaux, notamment par sondage.
Les petits malins qui cherchent à faire du trafic sur une telle activité ne disposent pas d’une telle infrastructure mais ne se promènent pas pour autant dans la brousse ou le désert avec leur compteur GEIGER à la main ….I l est beaucoup plus intéressant de se rapprocher d un gisement reconnu , voire de « stériles »déclassés , voire une mine fermée ou de se lier avec des comparses de la mine en activité ( insiders en anglais )
IL ‘n’est donc pas impossible que par des cheminements clandestins traversant l AFRIQUE et partant de son centre ou de l ouest des quantités notables de minerais parviennent jusqu ‘en SOMALIE pays en guerre civile permanente et qui a la réputation d abriter quelques noyaux durs terroristes
Reste à savoir ce qu une organisation terroriste peut ensuite en faire et comment transporter par exemple une » bombe sale » sur le pays qu elle prétend viser