"Le calendrier n'est pas trop court. On en parle depuis des années, il faut surtout passer à l'action (…) La concertation va se poursuivre avec les partenaires sociaux avec des réunions thématiques jusqu'en mai, puis la préparation d'un document d'options du gouvernement sur la table en mai. Nous allons en juin mettre un projet de texte sur la table, en juillet il y aura un Conseil des ministres et en septembre on va poursuivre la discussion à l'Assemblée nationale.
(…) Il y a un sujet sur lequel évidemment le gouvernement n'est pas ouvert, c'est l'augmentation des prélèvements. Il peut y avoir ici ou là un certain nombre de points de recettes qui peuvent être acquis, puisque tel type de profession, tel type d'assiette semblerait comme ne contribuant pas suffisamment au système de solidarité. (…) Mais la clé de la réforme, ce n'est pas l'augmentation générale des impôts, parce que ça, c'est la diminution générale du niveau de vie " a déclaré, lundi dernier, devant la presse le ministre du Travail Eric Woerth.
La porte pour les négociations n’est pas complètement fermée
Avant les futures négociations avec les syndicats de fonctionnaires, qui commenceront la semaine prochaine, le ministre du Travail en charge de la réforme des retraites a tenu à afficher ses convictions. La réforme des retraites devra être votée avant la fin de l’année et une augmentation des prélèvements pour la financer n’est pas envisageable.
Néanmoins, pour adoucir les angles avec ses futurs interlocuteurs, il a également précisé qu’ "être fonctionnaire, ce n'est pas être salarié du privé, il est normal que les règles de retraites ne soient pas exactement les mêmes". La porte pour les négociations n’est donc pas complètement fermée.