Auteur: Florent Taillandier
Je vous avais parlé des éditions Dédicaces il y a quelques temps, car j’avais envie de donner un peu la parole à un éditeur qui me semblait avoir une démarche différente, et tournée vers les ebooks. Je vous avais aussi promis une interview. La voici… Guy Boulianne, le PDG et fondateur, a bien voulu répondre à mes questions, sans langue de bois. Prix des ebooks par rapport au papier, impression à la demande, comment être édité, l’importance de l’éditeur aujourd’hui, les nouveaux lecteurs et l’impact de l’iPad, les réseaux sociaux… vous saurez tout.
Bonjour, Guy. Vous êtes le Fondateur et le PDG des éditions dédicaces, une maison d’édition qui a la particularité de s’investir réellement dans l’internet, les réseaux sociaux, mais aussi dans les ebooks. D’où vient cette modernité dans votre approche ?
Guy Boulianne : Personnellement, j’ai toujours cru en la force de l’internet. La vitesse de l’information est aujourd’hui décuplée grâce aux nouvelles technologies. Les entreprises doivent s’adapter sans faute à ce nouveau mode de fonctionnement qu’est l’utilisation de l’internet et des nouvelles plateformes de diffusion, sans quoi elles risquent de disparaître prématurément.
Les éditions Dédicaces utilisent avec force les différents réseaux sociaux comme LePost, YouTube, Twitter, Facebook et Frienfeed. Nous avons automatisé notre processus de diffusion, réduisant à son strict mimimum le travail à effectuer. Lorsque nous publions une actualité sur notre blogue officiel, un article sur LePost ou bien encore une vidéo, l’information est automatiquement reprise par Facebook, Friendfeed et Twitter (pour ne nommer que ces réseaux). De plus, grâce aux fils RSS, nos différentes actualités se retrouvent automatiquement chez Netvibes, CoZop, NeOOws et Paperblog. Nous rejoignons quotidiennement des milliers de gens sans aucun effort particulier.
Vous êtes une maison d’édition à taille humaine, et qui propose une vraie proximité avec les auteurs. Pensez-vous que l’avenir est à ce type de structure, à l’heure où l’image des grands éditeurs ne cesse de se dégrader ?
Guy Boulianne : Je crois que les gens en ont assez des grandes structures qui n’offrent pas un service vraiment personnalisé. Encore une fois, nous vivons à une époque où les gens ont besoin de rapprochement. Un auteur ne veut plus attendre 6 mois, voire un an ou plus pour savoir si son manuscrit sera publié ou non. Il souhaite obtenir une réponse assez rapide, tout en respectant le délai minimal imparti à l’éditeur pour prendre connaissance de l’ouvrage d’une façon adéquate et professionnelle.
Sans jouer le rôle d’un agent littéraire, la maison d’édition Dédicaces se fait un devoir de répondre rapidement aux différentes questions de ses auteurs.
<<< Vous pouvez télécharger l’entrevue au format PDF >>>