MGMT
Congratulations
Je débute par MGMT cette semaine surtout pour montrer la très jolie pochette de leur nouvel album qui fait suite au très hypé Oral Spectacular d’il y a trois ans. Contrairement à la moitié de la planète, je n’avais pas accroché sur l’électro-pop psychédélique du duo newyorkais à l’époque mais j’avoue qu’après une écoute de Congratulations, j’ai le goût de mettre un peu d’eau dans mon vin cette fois-ci. Ça me semble plus éclectique que l’album précédent, et aussi moins jetable. Bref, faudra que je me retape Oral Spectacular pour m’assurer que je n’ai pas dormi au gaz ces trois dernières années…
Les autres nouveautés de la semaine :
Our Inventions
Si vous connaissez et aimez The Notwist (généralement l’un ne va pas sans l’autre) vous devriez aimer la pop-électro sophistiquée de Lali Puna. C’est que Markus Acher, chanteur des Notwist, fait aussi partie de la formation allemande. Et ça paraît. Si vous cherchez une jolie musique de samedi matin pour entrer tranquillement dans votre week-end, Lali Puna est une option intéressante. Et si vous aimez, leur précédent, Faking The Books, est aussi très très bon.
Retrouvailles
Difficile de s’imaginer qu’il ne s’agit pas du dernier album de ce grand poète de 81 ans. Il revisite pour cet album 16 de ses chansons les plus connues en duo avec une brochette impressionnante d’artistes de la francophonie : Ferland, Beaucarne, Loco Locass, Aznavour, Forestier, Desjardins, Lemay, Béart, Sylvestre… Pas ma tasse de thé, mais comme qu’on dit : respect.
Leave Your Sleep
Ça fait 7 ans qu’on n’avait rien entendu de nouveau de l’ex-leader des 10 000 Maniacs. On dit de Leave Your Sleep qu’il s’agit d’un album-concept sur l’enfance. La musique semble s’inspirer d’éléments d’Americana et du folklore anglais et irlandais. Je ne connais pas beaucoup de la musique de Mame Merchant mais j’ai l’impression que ses fans vont dévorer ce double album.
And In the Endless Pause There Came the Sound of Bees
Jóhann Jóhannsson compose de la musique de film à temps partiel et on peut difficilement en douter à l’écoute de cet album. C’est la plupart du temps magnifique. Les atmosphères mélancoliques amplifiées par les cordes me donnent le goût d’écouter Fratres d’Arvo Pärt. Bref, à défaut de se renouveler, M. Jóhannsson poursuit son bon travail.
Year of the Black Rainbow
Ce groupe de métal épique assez peu connu ici jouit d’un following assez impressionnant aux États-Unis. Le chanteur est aussi auteur de BD et c’est d’ailleurs sur son oeuvre (The Amory Wars) que sont basées les chansons de C&C. Cet album serait le prologue de The Amory Wars. C’est drôle, on dirait que plus j’en parle et moins ça me tente de l’écouter…
The Dark Leaves
Huitième album en 12 ans pour ce vétéran de la scène indie de Philadelphie (PA… Philadelphia… Pennsylvania… la pognez-vous?). J’ai toujours trouvé son folk-pop un peu milieu-du-lot. C’est agréable et sympathique, mais ça se laisse facilement éjecter du iPod après 4 ou 5 écoutes.
Heliocentric
The Ocean a changé de chanteur et semble par le fait même avoir adouci son post-metal progressif. Y en a qui vont crier au sacrilège. Faudra cependant attendre d’écouter l’album au complet avant de confirmer si oui ou non la musique s’est moumounifiée depuis le très grand Precambrian il y a trois ans. Bailledeoué, le groupe sortira plus tard cette année Anthropocentric, la deuxième partie de cet album-concept.