Aujourd'hui je n'ai pas trop la pêche. Je vous rassure, cela n'a rien à voir avec un quelconque trouble bipolaire. Je touche du bois, mais de ce côté, rien à signaler. Non, c'est un jour épuisant, sans que rien de précis ne soit à l'origine de cela. Je me traîne et cela suffit. Le temps alors ? Rien à signaler de ce côté-là non plus. Il faisait beau, je me suis installé dans le jardin et j'ai lu. Le jardinage ? Plus tard. J'ai entrepris la relecture d'une biographie de Dostoïevski dans une collection « grand public » de 1971, élaborée avec le concours d'Henri Troyat parmi d'autres sommités dont Étiemble et Claude Roy. Il n'a pas eu une vie facile ce grand auteur russe. On peut regretter qu'il ne soit pas né sous l'égide d'une meilleure étoile. Du coup, j'ai songé à relire « Les pauvres gens », un roman épistolaire dont mon esprit n'a gardé trace. On lit un livre, on l'adore, on fait l'éloge de l'auteur et, au final, lamentable, vous êtes là comme une andouille à vous demander de quoi le livre est fait…
Comme je n'ai pas envie de charger la mule avec des histoires politiques du genre « Montebourg dit tout sur les primaires, mais on y comprends rien », je m'en vais folâtrer sur le net en quête d'une autre nourriture, pas forcément plus intéressante, mais qui a l'avantage de vous aider à changer d'air. Non, quand même pas, mais bon… Je ne vais pas nous reparler de Benoît XVI. Le pauvre vieux ! Après toutes ces histoires de pédophilie qui plombent la foi du calotin lambda, voici que nous apprenons, par voie de presse, que sa maison natale à Marktl, en Allemagne, vient d'être vandalisée. Quelqu'un a découvert un tag de couleur bleue d'une trentaine de centimètres au-dessus de la porte d'entrée. L'inscription avait un « caractère obscène », dit un policier interrogé pour l'occasion, mais il n'a rien révélé sur le contenu exact. Qu'a-t-il pu écrire le vandale ? Immédiatement effacée, personne n'a pu savoir. Décidément, on ne peut pas faire confiance à la nuit.
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