L’éternel chic parisien

On m’a souvent dit, quand j’étais encore très naine petite que Paris était la capitale de l’élégance. Les parisiennes étaient toujours chics, bien habillées, élégantes.

On me racontait même que dans le métro, on ne croisait jamais une fille mal fagotée.

Soit ma mère fantasmait la ville qu’elle a quitté après son mariage soit les choses ont bien changé depuis.

Souvent, je regarde les femmes dans la rue ou le métro et j’observe la façon dont elles se lookent.

La plupart du temps, on trouve deux tendances : celles chez qui le look n’est pas une blague et soignent le leur souvent avec un minimum de recherche (et plus ou moins de bonheur) et les autres qui s’habillent comme des sacs uniquement parce que ça se fait de ne pas sortir à poil de chez soi mais sans le moindre plaisir (et ça se voit).

Depuis un certain temps, une nouvelle catégorie s’est rajoutée à cette segmentation de base.

C’est à l’apparition du legging qu’on le doit.

Ni tout à fait un collant, ni tout à fait un pantalon et pas vraiment un caleçon, cet objet semble avoir libéré les femmes presque plus que la disparition du corset.

Ben oui, désormais, c’est pas grave de mettre un pull qui couvre à peine les fesses si on a un legging, c’est pas comme si on était en collant.

Même moi je m’y suis mise, le jour où j’ai montré mes fesses à Oualter.

Mais une autre pratique s’est développée en parallèle du port malheureusement licite du legging.

Avant, dans le métro ou ailleurs, quand une demoiselle ou une dame était en jupe et assise, soit elle faisait travailler ses muscles pour garder en permanence les deux genoux serrés l’un contre l’autre, soit (moins chic) elle croisait les jambes.

Evidemment il y avait bien quelques exceptions qui ne respectaient pas la règle, n’hésitaient aucunement à ne pas garder les genoux serrés l’un contre l’autre, dévoilant sans complexe un cuissot bien dodu. Mais en général, la mise de ces dames-là me faisait les ranger dans la deuxième catégorie.

Le legging a changé tout cela (aussi)

Maintenant, de plus en plus, je vois des demoiselles pourtant soignées ne pas hésiter à s’asseoir comme s’ils avaient un pantalon alors qu’elles sont en jupe ou en robe.

Shoking

…

Avec ou sans legging… La preuve en image…

Une capitale qui se laisse aller sur sa mise est une capitale en déclin… Tout ça c’est la faute à Delanoë et à Paris Plage (je parle même pas des vélibs). Ou alors à Miss400 et son "Paris 4pitale de la mode" qui décomplexée les femmes...