Saison 5, Episode 2 sur 13
Diffusion vo : BBC – 10 avril 2010
Le mec qui se fait passer pour le docteur et Amy arrivent dans un royaume uni voguant au sein de l’espace aux alentours de l’an 3300 et quelques.
Commençons donc par le mec qui se fait passer pour le docteur. Celui qui a les traits de Matt Smith. Bah j’ai bien aimé. Sa propre personnalité est bien plus marquée que dans l’épisode précédent. Je n’ai pas eu l’impression d’avoir devant moi un mec qui imite mal David Tennant et sa version du docteur. Ouf. Alors certaines personnes aveuglées par leur fanatisme ont pu me faire remarquer que la ressemblance était voulue, 11 se cherchant sur les bases de 10. Moui, admettons. Mais alors c’est mal écrit car je n’ai pas ressenti cela comme ça et puis, 10 était de suite différent de 9, et ça, ces fan girls ne peuvent le nier, ni l’expliquer.
A l’inverse, Amy m’inspire un poil plus de méfiance au terme de ce second épisode. J’ai peur qu’elle ne devienne un peu un boulet à toujours faire n’importe quoi. Heureusement, la fin de l’épisode où elle résout l’histoire et sauve le tout mais je reste encore méfiant à son égard, le dérapage étant toujours possible vers la boulétitude.
Et je suis un peu déçu parce que je n’ai ressenti aucune émotion et aucun émerveillement de sa part en découvrant l’espace, le futur et un autre monde. Il y a bien quelques scènes mais je suis resté insensible à son escapade à l’extérieur du Tardis (la mauvaise réalisation avec les fils quasi apparents n’a pas aidé non plus), tout comme j’ai trouvé ridicule ses réactions quand l’ordinateur lui raconte sa vie. Et j’ai peur que le mystérieux mariage accouche d’un truc bidon.
Attention, je ne dis pas que je n’aime pas Amy. Je dis que pour l’instant, je reste sur mes gardes à son sujet. Elle ne m’a pas encore totalement convaincue alors que les trois précédentes m’avaient de suite convaincu, Rose et Donna en bien, Martha en mal.
Il reste le scénario de l’épisode. Un pays qui a la taille d’une ville sur le dos d’une baleine géante qui a sauvé ce vaisseau de la destruction parce que les enfants pleuraient. Oui bien sûr. Je ne sais pas ce que le scénariste avait pris en écrivant cela mais j’e nveux. Ca a l’air super comme stupéfiant.
En fait, l’histoire dans son explication peut se défendre. SF, fantastique, monde merveilleux sont des qualificatifs que revendiquent la série et une baleine qui porte un monde à la dérive dans l’espace, ça va avec un monde plat et rond soutenu par 4 éléphants perchés sur une tortue géante (disque-monde pour les incultes). Donc bon, ça a déjà été fait (hommage ?).
L’histoire dans son déroulement par contre est hyper classique. Trop même. Aucune surprise ne vient égayer le déroulement et j’ai eu du mal avec la critique de la société que porte l’histoire. Trop évidente, trop expliquée, comme si le scénariste voulait nous tenir la main, pour être sûr qu’aucun téléspectateur ne soit perdu en cours de route.
Cela participe à la thématique qui semble se dessiner du retour à l’enfance, du mythe Peter Pan comme me souffle la gentille Tyr. L’ambiance de cet épisode rappelle d’ailleurs les contes pour enfants : lieu irréel, l’enfant qui guide, les méchantes marionettes issues d’un spectacle pour enfants, … Amy réagit aussi telle l’humain normal projeté dans le conte. Elle conserve d’ailleurs sa nuisette durant tout l’épisode, comme Wendy dans Peter Pan (version Disney du moins). Cela renforce encore plus l’impression d’irréel, de rêve, d’imaginaire qui est la thématique de la saison, avec la faille dans le mur, équivalent du méchant croquemitaine.
C’est du coup d’autant plus dommage que l’histoire principal de la « bête du dessous » soit aussi classique et traitée de façon aussi linéaire, cela vient gacher quelque peu le reste.
La saison cherche encore ces marques. Si le nouveau docteur me rassure encore plus qu’au premier épisode, je ressors plus méfiant envers Amy. J’attends de voir comment va continuer d’évoluer ce nouveau doctor who même si pour l’instant, il est sur de bons rails. Il faudrait juste une histoire du jour plus conséquente, moins classique et moins linéaire que les deux premières offertes pour l’instant.