Des silhouettes de femmes se découpent. Des visages. Qui se superposent ou se dédoublent. Autour, flottent des bribes de rêves, des morceaux d’enfance, oiseau, cartes à jouer, poupée, chat, miroirs brisés…Parfois un bout de dentelle. Et ce n’est pas un hasard, sans doute, que ce travail soit exposé au centre contre le cancer. La maladie y est souvent suggérée (crânes tondus, par exemple).
Peinture et collages sont les moyens choisis par Carinolune pour dire avec délicatesse ce qu’elle retient des choses de la vie, douces ou douloureuses, mais où elle tient toujours à mettre « de l’esthétique », dit-elle.
Certains diront que cela tient plus du scratch-booking que de l’art. Mais oui, peut-être. Mais je vous assure que ces petits jardins intimes sont émouvants et plaisants à regarder.
N’oubliez pas la vitrine, en entrant au Leclerc, à droite. Et cliquez sur ces photos (en deux fois successives) pour agrandir