La banderole lensoise

Lens a assuré sa place en L1 samedi en dominant Boulogne à domicile. Tranquilles, les lensois abordent la demi-finale de coupe de France à Louis II avec un gros moral. Mais aussi avec des tas de faiblesses.

Lens joue pour une seconde finale de coupe de France après celle perdue en 1998 contre le PSG. Toujours parmi les équipes les plus difficiles à jouer au début des années 2000, le club de Gervais Martel a fini par descendre en 2008 suite à une enième défaite contre Bordeaux. L’ascenseur repris immédiatemment il ne fallait pas attendre des merveilles d’une équipe qui compte quand même des individualitées très hétérogènes.

Si Lens présente quelques joueurs de bon niveau comme Roudet ou Jemaa, les faiblesses lensoises sont criantes. Ramos le latéral gauche est sans doute le plus faible arrière gauche du championnat. Toujours en retard, Ramos c’est le faux bon joueur. Plutôt élégant balle au pied il est d’une fragilité folle au duel.

Maoulida, symbole d’un club pourri

Vedran Runje a toujours ses coups de gueule et ses mimiques mais c’est bien tout ce qu’il reste au croate qui aura commis bien des erreurs cette saison. Friable, la défense arlésienne est au moins aussi faible que l’attaque. Quand ton meilleur buteur c’est Maoulida (égalité avec Jemaa avec 5 buts) c’est que rien ne va plus. M.Bandelette est gentil, il a inscrit un hat-trick samedi mais c’est le symbole d’une équipe trop moyenne. Maoulida en joker oui, mais pas plus.

Wallemme confirmé pour la saison prochaine par son Président Maoulida va certainement refaire son sac et atterir chez un des promus en L1.

Lens est à un match de retrouver le Stade de France, le PSG, ses supporters et un drôle de souvenir : la banderole. En attendant, Monaco est en face et le duel entre la Principauté et les Corons promet un match…chiant.

Larbi Potter