Magazine Côté Femmes
Après un automne plutôt mouvementé où j'ai souvent eu l'impression d'être continuellement en mouvements sans vraiment avancer et faisant aussi subir cela à MissLulus et JeuneHomme, voici que ça va mieux. Pour décrire le tout: "Enfants dépôt". J'ai l'impression que les enfants sortent enfin de ce tourbillon pour pouvoir enfin de "déposer" quelque part et reprendre leurs racines dans leurs deux maisons.
Avec la garde partagée une semaine/une semaine, je constate que les enfants sont bien. Au départ, je ne voulais pas de ce type de garde. Plusieurs personnes me vantaient les mérites des formules moins conventionnelles où les enfants voient leurs deux parents presque tous les jours. Moi, être le moins possible séparé, c'était ce que je voulais.
Puis, finalement, j'ai accepté qu'on essaie cette formule. Et j'adore. J'adore surtout parce que je vois que mes enfants sont bien. Ils ont le temps de se déposer calmement dans chacune de leur maison, de se reposer, de réapprivoiser leur environnement et de retrouver leur chambre. J'adore, même si parfois je trouve la maison bien calme quand ils ne sont pas là. Et que chaque soir avant de m'endormir quand ils ne sont pas là, je voudrais les embrasser et leur flatter doucement les cheveux. Chaque fois, les larmes me montent aux yeux. Suffit d'un film ou d'une pub présentant des petits minous comme les miens et mon coeur se serre. Puis, je pense à eux, à comment je les vois heureux de revenir à la maison et de s'y installer pour une semaine sachant très bien qu'on aura le temps de passer du bon temps ensemble. Ils sont moins nerveux, moins blêmes et moins fatigués. Et surtout, j'ai retrouvé leurs petits yeux brillants. Et ça, ça n'a pas de prix!
J'aurais eu tort de vouloir choisir un mode de garde qui ne convenait qu'à mon bonheur à moi. Désormais quand je vois les enfants être bien, sachant qu'ils ne repartiront pas tout de suite et qu'ils ont le temps de passer du bon temps avec moi et ensuite chez leur papa, quand je les vois plus calmes, plus reposés et plus heureux, je me dis que je me pile un peu sur le coeur, mais qu'eux au moins sont heureux et c'est tout ce qui compte.