Quelques fois, je suis tagué. Ça veut dire qu’un confrère blogueur me juge digne de participer à une chaîne, c’est-à-dire répondre à une ou plusieurs questions, ou développer une idée. Cette fois-ci, c’est Disparitus, du blog Unhuman.
L’actualité, sans doute chahutée par les histoires répétitives d’enseignants de prêtres pédophiles cachés par leur hiérarchie (mais que fait le Ministre de l’EdNat Pape ?), se veut ces jours-ci plus religieuse.
Je suppose que c’est pour cela que ces questions peu banales ont germé dans l’esprit fertile de Disparitus. Les voici et voilà mes réponses.
1. Voteriez vous pour Dieu s’il se présentait à la présidentielle ?
Dieu qui se présente à la présidentielle, c’est le signe clair que Ce Monde Est Foutu : le président français n’est qu’un détail d’un appareil en déliquescence, la Vème République n’est qu’un plus qu’un pénible détail de l’histoire de France, et un vote pour une élection, c’est une collection de détails futiles.
Or, comme le Diable est déjà dans les détails, si l’on y ajoute Dieu, ça va être aussi bondé qu’un rayon lingerie un jour de soldes.
Et puis, je ne vote (toujours) pas.
2. Jésus se présente à votre porte, il est :
- a. Avec des chaussures de ville
- b. une paire de All Stars
- c. Pieds Nus
- d. Autre, Précisez.
J’ai pensé à des Nike Air.
3. Comment éviter que l’église catholique ne se radicalise devant tant d’attaques ?
L’Église, c’est 2000 ans d’histoires et deux millénaires d’Histoire. Réduire ce livre épais à quelques articles de presse est toujours risible, et totalement futile. Et puis, parler de radicalisation alors que d’autres religions, sectes et mouvements politiques sont, sur ce domaine, très « en pointe », c’est, là encore, très drôle. Pour reprendre une analogie biblique, ceux qui dénoncent l’Eglise actuellement y voient bien la paille en oubliant leur poutre.
4. Si Lucifer était une personne, à qui ressemblerait-il ?
A celui qui me dirait, jour après jour, ce que je dois faire, ce que je dois éviter, ce que je dois manger, ce que je ne dois pas boire, ce que je ne dois pas fumer, avec quelle voiture rouler, qui j’ai le devoir d’aimer, qui j’ai le droit de haïr, ce que je dois trier, ceux que je n’ai pas le droit de trier, comment je dois penser, et pourquoi je dois le penser.
Celui-là, la meilleure blague qu’il a jamais faite, finalement, ce fut de convaincre le monde qu’il n’existait pas.
…
Et je refile à présent ces questions à quatre autres confrères :