Cette année en fut une de crise. Les grandes entreprises, les banques, les sociétés de placement et les compagnies d’assurance, toutes ces institutions du haut lieu de la finance à travers le monde ont supplié les gouvernements de les aider afin que la planète ne sombre pas dans le chaos total. Les gouvernements ont obtempéré, car toutes ces compagnies sont les maîtresses du pouvoir. Elles ont contribués à mettre en place ces «hommes de bonne volonté» pour qu’ils nous gouvernent. On ne mord pas la main de celle qui nous nourris, que tu sois président des États-Unis ou simple premier ministre du Canada ou du Québec. Il y a maintenant un an que ces entreprises ont été sauvés de la faillite et déjà elles recommencent à se voter des bonis mirobolants. Pour exemple, la compagnie AIG a qui le gouvernement américain a versé 140$ milliards qui vient de s’octroyer des bonis de 160$ millions et qui plus est, intente des poursuites au gouvernement pour des impôts trop élevés. N’es-ce pas là des «hommes de bonne volonté?». Plus près de nous, Stephen Harper et les sables bitumineux de l’Alberta. Le pétrole le plus polluant de la planète et dont la compagnie pétrolière Total de France est partenaire. Devinez qui siège sur le conseil d’administration de Total? Un des fils de Paul Desmarais. Un autre «homme de bonne volonté». Que voulez-vous? Comme disait l’autre. Lorsqu’on maintient en poste un président français, un premier ministre canadien, un chef de l’opposition libéral, un petit premier ministre Québécois et bien d’autres,(lire ici chefs d’états, ministres et quelques journalistes) il faut bien qu’ils lui démontrent beaucoup de bonnes volontés. Surtout ne me dite pas que je suis bien content de faire rouler ma voiture avec le pétrole albertain. Le Québec n’utilise aucun litre d’essence en provenance de l’Alberta. Notre pétrole vient en majorité de l’Argentine et du golfe persique.
Les seuls à qui nous pouvons souhaiter «paix sur la terre aux hommes de bonne volonté» ce sont les jeunes qui se trouvent en Afghanistan. Parce que même si nos dirigeants les envois là bas sur des bases mensongères, eux y vont avec toute leur bonne volonté. Bref, 2009 est terminé et nous avons eu notre part d’«hommes de bonne volonté». Pour en nommer que quelques un : Lacroix, Henri-Paul Rousseau, Jones, Harper, Charest, Tremblay, les Desmarais père et fils, les entrepreneurs qui œuvrent pour les municipalités et le ministère des transports, les récidivistes de l’alcool au volant et les pédophiles en puissance. Tous des «hommes de bonne volonté».
Note aux féministes: En fin de compte je parlais vraiment que des hommes.
J’aimerais donc vous souhaiter la santé et plein de petits bonheurs pour 2010. Pourquoi petit? Parce que si vous en manquez un, il en arrivera d’autres. Si je vous souhaite seulement «du bonheur» et que vous le manquiez, vous allez être obligé d’attendre l’an prochain. Merci à tous ceux qui m’ont suivi au long de cette année.
Je dédis ce texte à une personne que j’aime beaucoup.