J’ai voulu, sans prétention aucune, à la façon de Grand Corps Malade, pour qui j’ai beaucoup d’admiration,vous faire un «Slam» sur l’actualité. Le voici donc en toute humilité :Fatigué de voir et d’entendre, ces nouvelles, rien pour te détendreLa pédophilie se retrouve dans toutes les époquesNotre société s’en fout, s’en moque et les coupables défroquentLe Pape se cache, sous des prétextes de faux semblantPrenant son Dieu à témoin, pour ses manquementsÉvêques, curés et prêtres non que faire de ces petits êtres.
Au nom de leurs dieux, sous tous les cieux et contre les hommesDes gens se battent, des gens se heurtent, des gens se tuentPour des biens, pour des croyances. Surtout la leur.
Si nous abandonnons nos valeurs, pour respecter les leursNe soyons pas surpris, si notre race se meurtEt que sur notre corps, leurs voiles se déposent sans pleuresPour nos ancêtres, faudrait qu’on arrête de vouloir paraîtreUne loi sur la laïcité, une loi pour nous piéger. Rien n’est régléLe voile au vent. Comme trop souvent, une loi sans dent.
Ministres, députés, nous promettent tant de mensongesSans trêve au delà de nos rêves, au delà de nos songesÀ genoux notre premier ministre. Il y a de quoi être tristeSe donne aux hommes d’affaires et donne nos richessesFaudrait lui botter les fesses, sans tarder et sans tendresse.
Dans nos écoles l’enseignement et les murs se dégradentSans que syndicats et gouvernants ne se regardent et ne s’engagentAu nom de nos enfants, au nom de leur futur.
La maladie d’un peuple ne se soigne pas dans les urgencesDans les couloirs transformés en mouroirs on peu voir la déchéanceDu malade laissé à lui-même face à sa date d’échéance.
Le pouvoir des amis. Des amis au pouvoirLes amis pour le pouvoir. J’aimerai souvent ne plus rien voirLes entrepreneurs qui financent. Les garderies des petits amisLes accommodements en cachette, sous bavettePour remplir les caissettes du parti et se maintenir au faîteUn jour pourtant il faudra bien en en finir et faire le triMais pas de recyclage. Car tout ça pourrait revenir du fonds des âges.
Pour ce qui est de moi, je profite aujourd’hui,
pendant qu’il est encore gratuitDe ce soleil qui m’émerveille et qui à travers ma fenêtre
luit et me réjouit.
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