Un premier problème se trouve soulevé, c’est les différences de législation concernant les droits d’auteur d’un pays à l’autre. On retrouve pour les partitions le même souci que pour les livres numériques. Certaines partitions, comme certains livres ne sont pas encore tombés dans le domaine public en France alors que c’est déjà le cas dans d’autres pays.
Sur le site de la BNF, on peut trouver presque 2500 partitions qui sont du ressort du domaine public. Mais d’autres sites, plus ou moins légaux, proposent le partage de partitions entre internautes. En menant une recherche poussée, on peut découvrir des morceaux très rares, parfois difficiles à dégotter dans le commerce.
Le problème qui s’était posé pour les paroles de chansons se retrouve donc, presque à l’identique, pour les partitions musicales. Le président de la Chambre des éditeurs de musique de France (CEMF), Claude Duvivier, s’inquiète fortement de cette situation. Si des actions en justice sont menées à l’encontre de certains sites, ces procédures coûtent chères et rien n’est plus facile que de reconstruire ensuite un site dans un pays moins regardant…
Pour l’instant, les chiffres de ventes ne laissent transparaître qu’une très légère baisse, de 2,5 % entre 2006 et 2007, avec 11,5 millions d’euros de chiffres d’affaires. Mais les chiffres plus récents ne sont pas encore connus. Il s’agit de prendre des mesures rapidement pour endiguer ce problème.