En Norvège, on doit sortir le champagne ! Alors qu’Apple se montre traditionnellement réticent à accueillir dans l’App Store des logiciels qui peuvent faire concurrence à ses propres produits, la version iPhone du navigateur Opera Mini vient d’être accepté. On pourra donc profiter de son speed dial, ainsi que de son module de chargement rapide des pages Web.
Proposé gratuitement, Opera Mini se démarque principalement de Safari Mobile par l’intégration d’une technologie baptisée Opera Turbo, qui vise à compresser et réduire le poids des pages Web avant de les faire afficher par le navigateur. Ainsi, l’utilisateur est censé profiter d’un surf bien plus rapide et d’une consommation réduite au niveau de la bande passante.
Pratique pour ne pas dépasser le quota de données mis en place par son opérateur ? A priori, oui, même s’il faudra vérifier que la quantité de données transférée est moins importante qu’avec Safari. Une chose est sure : le surf est effectivement plus rapide, surtout lorsqu’on essaie de charger des pages particulièrement lourdes telles que l’accueil de certains médias français. En revanche, la mise en page révèle parfois quelques surprises, avec une interprétation différente au niveau du moteur de rendu de certains éléments (taille des images, alignements, etc.), qui sont sans doute la conséquence de la compression effectuée au niveau des serveurs d’Opera avant envoi vers le terminal.
Sur le plan de l’ergonomie, Opera Mini iPhone s’ouvre sur une mosaïque de neuf raccourcis que l’utilisateur pourra déterminer manuellement (« speed dial »). Le logiciel offre en outre un historique complet de la navigation, ainsi que la possibilité de sauvegarder le contenu d’une page en vue d’une consultation hors ligne. On profitera par ailleurs d’une navigation par onglets. Bref, une série d’arguments qui fait que de nombreux utilisateurs devraient donner sa chance à Opera Mini, surtout s’ils ne sont pas satisfaits des performances de leur iPhone en matière de navigation Web.
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