Un nouveau Tim Burton qui sort au ciné sans que j’y aille, ce n’est pas tellement possible.
Me voilà donc embarquée, lunettes 3D sur le bout du nez (en plus des lunettes de vue, imaginez la touche, heureusement que le ridicule ne tue pas!), pour un peu moins de 2h de la grosse machine Disney/Tim Burton. J’avais lu Alice in Wonderland de Lewis Caroll, mais je ne m’attendais pas à voir une adaptation fidèle. C’est une sorte de suite: Alice à 19 ans, elle doit se marier à un jeune lord plus laid qu’un artichaud, et tout la pousse à retourner dans le monde onirique de son enfance. Le fameux lapin blanc la conduit dans un trou d’arbre, elle tombe, tombe… Elle devra s’affirmer pour remettre de l’ordre dans ce pays des merveilles, où la Reine Rouge règne et coupe des têtes.
♥ La 3D : génial. Les personnages ont une vie et une texture incomparables à un film traditionnel.
♥ Le personnage du chapelier fou (Johnny Depp) : définitivement le personnage que j’ai préféré du film. Le maquillage, les lentilles vertes, la couleur des cheveux, il était méconnaissable. Un personnage poétique & barré comme il sait bien les jouer.
***
− : l’aspect guerrier du scénario. Alice doit tuer un gros-monstre-tout-pas-beau-qui-montre-ses-dents-et-qui-peut-bouffer-tout-le-monde, avec une épée, une armure et tout le tintouin, j’ai trouvé ça surprenant dans le mauvais sens du terme. Je n’ai pas accroché à ça du tout. On aurait dit un remake du roi Arthur et de Jeanne d’Arc, j’ai équarquillé grand les yeux.
− : le passage obligé du film « américain Disney familial », alias la scène de danse. J’ai trouvé ça ridicule et ça m’a un peu gâchée le plaisir esthétique du reste du film. Peut-être que je suis devenue trop vieille pour apprécier ça.
Est-ce que j’ai envie de le revoir? I don’t know.
Classé dans :Ciné