Louis Vachon se compare sans hésiter à une grosse vedette du sport pour justifier ses millions. Quelle industrie tout de même! A ce que je sache dans le sport, c’est pas le coach qui score mais les joueurs sur le terrain! Pis, en voyez-vous beaucoup d’équipe qui récompense la consommation de produits dopants? S’il veut se comparer à une vedette du sport, je propose Barry Bonds. Comme ce joueur étoile avec les substances dopantes, la Banque Nationale fut identifiée comme une grande utilisatrice du papier commercial au Canada. Selon la SRC, elle a touché directement ou indirectement à 60% du volume écoulé au Canada. Louis Vachon ne pouvait l’ignorer lorsqu’il était à la tête de la gestion du risque.
Donc à l’Assemblée des actionnaires de la Banque Nationale, le président Louis Vachon s’est montré très confortable à s’empiffrer d’une hausse de traitement de 19% pendant que l’action n’a oscillé que de 2% en 3 ans! Le président du conseil d’administration Jean Douville, n’a pas convaincu grand monde avec sa réflexion obséquieuse: «Le pdg est celui qui peut faire que la Banque dégage plus de bénéfices, c’est important d’avoir un pdg qui livre une performance exceptionnelle ». 2% sur 3 ans, c’est en effet exceptionnellement faible! Mais, on a au moins le choix. On n’est pas obligé d’endosser ce genre de balivernes. On peut faire affaire ailleurs et éviter ce genre de personnage. C’est ce que je fais!