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Green IT 2.0 : l’auto-partage progresse

Publié le 13 avril 2010 par Frédéric Bordage @greenit
Auto-partage - chiffres de l'étude Frost & Sullivan

Selon un récent rapport de Frost & Sulivan, le nombre d’utilisateurs de services d’auto-partage – ou carsharing en anglais - a augmenté de 117% aux Etats-Unis entre 2007 et 2009. Pour l’instant, moins d’un million de personnes en Europe et aux USA pratiquent le covoiturage. Mais ce début timide cache une croissance exponentielle. D’ici 6 ans, 4,4 millions de personnes aux USA et 5,5 millions de personnes en Europe utiliseront ce genre de services, soit 10 fois plus qu’en 2009.

L’impact environnemental direct de l’auto-partage est très important. L’étude estime que chaque voiture partagée permet d’en retirer 15 de la route. Et les utilisateurs des services d’auto-partage réduisent leurs déplacements de 31%. A la clé, ce sont moins de véhicules fabriqués, moins d’épaves polluantes à traiter, et moins de CO2. Imaginez : si la totalité des conducteurs adoptaient l’auto-partage (et les transports en commun), nous diviserions le nombre de véhicule sur les routes par 15 ! Quinze fois moins de véhicules sur le périphérique de Paris, 15 fois moins d’accidents de la route, et, au final pas loin de 10 fois moins d’émissions de CO2 !

Comme nous le disons souvent avec Frédéric Lohier lors de nos conférences ou de nos missions de conseil, la technologie n’a pas d’effet de levier intéressant à elle seule. C’est sa capacité à accompagner les changements de comportements qui la rend réellement efficace. L’auto-partage est un bon exemple. Pour partager un véhicule, les utilisateurs recourent massivement aux technologies de l’information et de la communication (TIC) : système de réservation, paiement, clé électronique, géolocalisation des parkings, etc. Les TIS sont donc, dans le cas de l’auto-partage, des outils indispensables pour réussir la transition entre l’économie du produit (chacun son véhicule) et l’économie du service / de fonctionnalité (auto-partage). C’est également le cas du covoiturage qu’on ne peut industrialiser qu’à l’aide de site web qui facilitent la rencontre entre l’offre et la demande de trajet.

source : http://www.frost.com/prod/servlet/market-insight-top.pag?docid=190795176


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