Recette suggérée par Nancy de The Dog Eats the Crumbs
dans le cadre de ma quatre-vingt-dix-neuvième participation aux TWD
Reconnu comme l’une des personnes les plus influentes au monde,
Alfred Nobel laisse un héritage honorant d’incroyables exploits, accomplis dans les domaines de la science, la littérature et la paix. Mais cet héritage fut construit sur un empire explosif avec lequel Nobel s’est immensément enrichi en manufacturant, distribuant et vendant de la dynamite et autres explosifs, à travers le monde. Après avoir grandi à St-Petersbourg en Russie, le jeune Alfred pris conscience de ce que son frère aîné et son père tentaient de faire : manufacturer des explosifs pouvant être transportés et utilisés de façon sécuritaire, à travers le monde. Il est important de noter que leurs but n’était pas d’aider les pays en guerre, mais bien d’aider ces pays à se développer et à s’enrichir en construisant des route, des mines et des tunnels. Les accidents provoqués par ses explosifs ont pris des millions de vies, et la famille Nobel a travaillé ardemment afin de manufacturer des méthodes d’utilisation plus sûres. À Heleneborg, où la manufacture familiale se trouvait, une explosion faucha le plus de jeune frère d’Alfred, en plus de nombreux autres employés. Dès lors, Alfred savait qu’il travaillerait à rendre les explosifs moins dangereux. Il savait que le travail familial déjà accompli était à la fine pointe et tout ce qu’il lui restait à faire, était de peaufiner leurs recherches et leurs découvertes. Alfred découvrit que la nitroglycérine pouvait être développée de façon à être moins volatile et en 1867, il breveta l’invention qu’il nomma «dynamite» : un mélange de nitroglycérine et d’éléments naturels. Il inventa aussi le moins connue « plastic »: une pâte explosive et malléable. Fabriquée de nitroglycérine et de nitrocellulose, cette pâte était bien plus explosive que la dynamite. Mais la dynamite plus sûre fut l’invention qu’il mit de l’avant, en plantant ses manufactures à travers le monde. Le prix Nobel lui vint à l’idée alors qu’un journal français annonçait sa mort alors qu’il était toujours en vie. Alfred avait lu dans la chronique obituaire qu’on l’avait surnommé «le marchant de la mort», vu son association à la dynamite utilisée pendant la guerre. Après réflexion, Alfred décida de fonder un prix dans lequel la majorité de sa fortune contribuerait à décerner une récompense à ceux qui se distingueraient le mieux, dans différents domaines. Ouverts à une certaine interprétation, ces prix sont aujourd’hui les plus prestigieux et le plus notoires de notre époque. Le prix de littérature était le favori d’Alfred; il a lui-même écrit une tragédie appelée Nemesis, publiée après sa mort, uniquement en Suédois-Espéranto.
Alfred Nobel - Circa 1880- 1 tasse sucre
- Zeste d’un citron
- 2 œufs
- 1 cuillerée à thé vanille
- 3 cuillerées à table garniture de tarte aux amandes
- 1 tasse farine
- Pincée de sel
- ½ tasse beurre fondu tiédi
- 1 tasse amandes grillées hachées
- 2 cuillerées à table sucre
Dans une grande jatte, travailler le sucre et le zeste de
citron avec les doigts, jusqu’à bien parfumés.
Ajouter les œufs et battre au batteur électrique jusqu’à pâle et épais, environ 3 minutes.
Ajouter la
vanille et la garniture de tarte aux amandes, et battre à nouveau jusqu’à bien incorporés.
À l’aide d’une maryse, plier la farine et le sel, jusqu’à bien amalgamés.
Plier le beurre jusqu’à bien amalgamé.
Verser le tout dans un poêlon de fonte de 9’’, préalablement beurré et uniformiser toujours à l’aide de la maryse.
Recouvrir le tout des amandes hachées et saupoudrer de sucre.
Faire cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 25 à 30 minutes ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré au centre du gâteau en ressorte propre.
Laisser tiédir quelques instants à température ambiante, avant de couper en pointes.
Source: Baking, From My Home to Yours - Dorie Greenspan - déclinaison
IMPRIMER CETTE RECETTE (sans photo)