Que de rencontres, et beaucoup plus nombreuses que prévues ! J’avais dressé ma liste d’auteurs et de numéros de kiosque, j’avais même étudié le plan pour concilier et enfiler efficacement les séances de dédicaces, mais réalisé rapidement que pour rencontrer le plaisir, je devais lâcher prise sur cette liste. Errante entre des périmètres délimitant une concentration de rencontres inespérées, il n’était pas question de laisser filer ces reconnaissances fortuites. C’est essentiellement ça un Salon. Ma première fut Ginette, une assidue du Passe-Mot qui m'a reconnue en quête d’une dédicace sous la page de garde de « Tuer Vélasquez » de Philippe Gérard (pour Marsi !). Un exemple de rencontres parmi tant d’autres. Chose certaine, j’ai réalisé que je me ressemble. Je me félicite de m’exposer virtuellement avec des photos qui ne sont maquillées, pas plus que moi d'ailleurs !
Chacun des livres que j’ai acquis s’accompagne d’échanges de mots déboulés avec la pressante conscience du temps :
Ceci est mon corps – Jean-François Beauchemin
La fabrication de l’aube – Jean-François Beauchemin
Échanger quelques mots avec cet auteur avec qui je sens une rare affinité fait partie d’une promesse que je me fais à chaque Salon et que je tiens
Le Champs des merles – Louise Poulin
Une poussée vers l’aventure. Tendre vers une auteure inconnue de soi, s’arrêter parce qu’elle sourit déjà au possible d’une rencontre avec un lecteur et parce que la plume sur le fond blanc de la couverture vous attire irrésistiblement.
Ben – Daniel Shelton
J’adore cette série de bandes dessinées sur un couple à la retraite occupé par ses enfants et petits-enfants. C’est une récréation jouissive, une relaxation qui me détend la bouche en forme de sourires. Je n’avais pas le premier (difficile à trouver) alors, aussitôt vu, il m’a vaincu !
Fol Allié – Patrick Dion
Incontournable détour pour cette nouvelle Grenouille bleue et pour cette envie que du virtuel s’éclate dans du réel, Patrick Dion étant omniprésent sur le net. J’ai d’ailleurs vécu le décalage « virtuel-réel » si vivement que je buttais sur mes mots, surtout au début. Un homme à la hauteur de sa simplicité et de son amour pour les gens.
Arabesques – Pierre Samson
Parce que j’ai bavardé avec l’auteur de La canicule des pauvres, Jean-Simon Desrochers (j’étais contente, il m’a interpelée !) et que nous avons parlé de la maison d’édition Les Herbes Rouges très souvent accolée à la poésie et qui publie pourtant du roman en quantité, et je suis sûre que J.S.D. rajouterait, en qualité. Une nouveauté qui passe inaperçue, j’y suis toujours sensible. Ce sera tout probablement notre prochaine lecture à voix haute.
Un homme est une valse – Pauline Harvey
Choisi pour moi par Jean-Simon Desrochers ! Je me suis laissé conseiller, cet homme a une assurance hors du commun en ses perceptions. J’ai lu le résumé -après l’achat - sidérée de voir jusqu’à quel point j’ai maintenant hâte de lire cette histoire.
Deux cerises sur mon sundae : Miss Pissenlit et La corde à linge magique d’Andrée Poulin, pour mon cœur jeune fille et ceux de mon filleul et ma filleule. Nous avons cassé la croûte avec l’auteure qui ressemble à ses textes, intéressante et intense, la différence principale, elle a une voix et est plus vivante !
Je pourrais déclarer que le chapitre des achats est clos, ce serait sans compter les surprises et cadeaux à Marsi pendant qu’il dédicaçait Miam miam fléau. Des albums de bandes dessinées, dédicacées bien sûr, l’exemplaire de la revue Bazzart, spécial BD et même une reproduction d’une planche de la Fée Clochette de l’ami Loisel.
Mais je n’en dirai pas plus aujourd’hui, j’en réserve pour la Babillarde, mais je termine par un cri du cœur en stéréo : Nous adorons la ville de Québec et les gens qui l’habitent !